. sc- steida” qui aurait depuis quelques | | n. éldent ést survenu vers 4h. à: six Ottawa. — On dit ici que M. R.-L. |ftmaines était plus disputée que. ÿas,. 7? x ris, pour parler plus lentement, |Borden. qui a présidé la dernière as-[ "ais le dernier jour du régime fédé. | 4 u24 |t cela n rendu son-éloquence -beau-|semblée de M. Bennett à-Ottawa et[ïal. Quinze hommes ont passé la nuit, |. en | -oup plus convaincante. lui a rendu. hommage, sera nommé sur. les dé3rés du bureau et un on Malgré l'activité qu'il déployait et |rainistre u Canada à Londres et sera ["0rnbre d'autres sont veurs jes rejoins réparait +] sonseiller confidentiéi. de M. Bennett |%'e de grand matin; les fonotionng}: nävire aérien a dérivé à 18 milles À la conférence impériale, res dü bureau ont donc eu de quoi. est M. E.-L. Patenaude serait nommé Che ee 44 daipér< . 4 pe gets nuera à concéder gratuitement ‘des le / A lots dans le nord de la province, Deux PONS ‘€. es pe ; ser la parole un peu partout. a 147,090 âmes cents concessions ont été ainsi .enre- ” : Jpasièit ta Les dirigeableä ont toujours mis] Lorsqu'il lançgait aux électeurs du EUGENE gistrées ai coùrs de ces dernières ge: | instel à vie béaucoup-moins de ter ps pour faire|Oahada ces -pressants appels durant maines, dé qui constitue un record l Sr [te, à êne la traversée de l'oltest à let. Jus-Îla : de LA TT ot og Ce L” SN tetirichs! N : f r 4 D que on NS. En ce 3 HUtHIEdR, la PE DUAHOR . auf, Sypade; ‘ aux À bear ge à RE D'épeñt À |matin,/êt le cérvice s'est continué tou- |l'étoquence de M. Bennett. | | L6 P. Doncoeur ag Canada officiel PORN ANNE . | des ‘éte ! té di ; te 14 “journée: de quart. d'heure en .S'Ù y avait bien des. incertitudes ME Mibroseus:2! . FUbot Li aid de ad set PRE à 1 : e quart d'heure. = ? :r2 [avant le dépouillement du scrutin, il ‘Méntréal) 4 Le: P.-Déhébèut, le té- nes, | au même | sorvateurs et; Des trains sont is aussi de: la |y avait une chose dont les électeurs as Sr et op l'au- TE position : û &are de la rue Sébastopol avec. une [canadiens étaient pratiquement assu-|teur de la: fameuse lettre: “Nous ne furen &. in suivante: 7 ER à DR-Hubett grande affluence. rés: é'est que le premier ministre se-|Partirons pas!”", sèra au Canada le 23 ions à cause de l'encombrement | sx ÉTAe e FU. Ouv,. … |üx-ee en A Le Canadien National maintienra |rait un célibétaire. M. Bennett, en [septembre prochain! 11 y passera ur] dans les entrepôts, De plus ls malt | à + ‘à (ane | tsutées par troiy candidats, une l'é-| ‘Ex est arrivé à, Montréal vers |ce double service spécial pendant tou- |effet, est célibataire, de même que M.|Pêu Plus d'un moif Il prendra lapa-|s0n promet d'être de, 100,000,000 dé | ? 2 dix “Cds. Prog. Ind. ges | tft Par quatre candidats et une, pat [2 h: du Mmatig, heure avancée. 11 a|t4 ja @urée du séjour du R-100 à Mackenzie King et M. Robert Gardi. | role à la Semaine missionnaire et en | boisseaux-de blé de plus que l'an déts | L'PE.LIÉ 3 0 6 4 cinq. Trois commiünistes et trois mr : fan, lé tour de l'ile dé Mortréal et Saint-Hubert. ner, le chef du parti agraire. d'autres Circonstances. Sr Ts hier, \ i NE _:{ 4% 10 © o 214|Y#llistes, deux libéraux indépendan des miliiérs de citoyens ont pu voir| De son côté, la Cie de Transport| M. Bennett ést n6 à Hopewell, Nou- re - NB. -,. À 10, 0 o 11/°t deux conservateurs, un travéiuiste [son Tage lumineux dans les airs. |Provincial a établi un service d'auto- |veau-Brunswick, d'une vieille famille] La population “du Canada -|-La atchewan a pris le Qué, 8 25 o 1. es|t#dépendant et un libéral ont perdu] Les projecteurs mobiles de Saint-| bus de Montréal à l'aéroport et les |loyaliste qui était établie sur le.con-| : : — con: .de ses ressources Ont. : . à 22: 50 1 o- gal'éur dépôt. Parmi les candidats élus | Mubeflfouiliaient le ciel et parfois |,ovageurs sont très nombreux. tinent américain depuis huit généra-| La populatiot: du Canada le 1er * À'énédélandhionr \ Map, "1 11 4 2 17|4%bont fait perdre leur dépôt à leursls ‘# argentée apparaissait} Une déchirure qui s'est produite à tions. Après avoir fait ses études à |juin dernier était de 9,934,/600 d'Ames,| Régina, Sask. — Le contrôle des | Sask. __ 1} 8 2 o 21|"%veraites, il Ÿ & Thomas Hay, dé- . un de: ailerons babord du R-100 cau- [l'Université de Dalhousie, 11 était ad- |d'après un rapport publié par le Bu-|essources Baturelléé de la Saskats | Alta 2: 8 4 p a 1e|Puté conservateur de Sprinfleld, A-L. HPAU4 D. et demie, le R-100 sé di-|sera une modificotion du programme [mis au Barreau du Nouveau-Bruns- |reau de la Statistiqué du Dominion. ‘À passé, le ler août, du gou- GA :% 6 T © 2 14]Praublen, député lbéral-progressisté rigeait yers Saint-Hubert, et s'appro- |tracé pour le séjour du grand dirigea |wick'et commengait à exercer Îe droit | Ce: chiffre représente une augmenta- | rnéent fédéral au gouvernemeñt | Yukon @. 1 0 o. 1[% Provenchet,-J-88. Woodsworth, |chait Gu mAt. Ah. et 7 minutes les|pje au Canada. Dès queles répara-|à Chathitin: En 1897, il difité se fixer |tion de 137,100 sur le éhiffre dé l'an| 4e la'prôvince. Le premier ministre, | Gt ue —, ep je hp or dog gs +. Winnipes Nost- |0P d'ancrage commençaient |tions seront faites et que la tempéra- | 4 Calgätÿ Wu Postes Ru dernier. EE RT TT SES RE AMOR OU AR 1 PER Total 87:,138 15 5 245} et 26 minutes plus tard, le dirigeable |ture le permettra, le dirigeable visi- |: Ex1808, M. Béntift étäft élu mem-l. Voici la population dans ‘chaque |; des naturelles: à Voict les majorités obtenues par les [était solidement assujetti au s61. : | outile des ‘roMOmrÉeS Bennett, King et autres Age, à pa tuant ter Ottawa et Toronto. Le voyage bre de l'Assémblée ‘léffklätive poris Iprovince: Ile du Prince-Edouard; 85,-| noncé qüe M. Jo‘in Barnettost nom- M. Benngtt, a obtenu lui-mênie une |Pndidats élus: Trois Canadiens français à Québec a été abandonné, le R-100 les territoires du Nord-Ouest. ÆEn|800; Nouvelle-Ecossse, 553,900 Nou-|,,6 sous-ministre.

‘ Dr 32. À; pape n

majorité, de 8,000 sur son adversaire |

Les qui t : 64 député” Æ Ottawa en 1921, ont presque t disparu, deux seu- lement L été élus, en Saskatche | wén Des neuf libéraux progressis- | tés du detnier périement, deux .sub- sistent. Et M. Crerar lui-même :est

(Metrort):

Conservateurs Brandon — Lt-Col. D.-W. Beaubier.

-_ Nelson — Barney-M. Stitt, 534.

Souris — Erick Willis, 497.

Macdonald <- W.-G. Weir, 531. Lisgar — J.-L Brown, 147.

Provencher—A.-L. Beaubien, 26,158.

Tra

Wignipeg Nord — A.-A. Heaps, f C2

1,800."

Provencher—A-L Beaubien, 2,158.

Wocdsworth, 6,338.

Une seule femme députée Mile Agnes MacPhail sera la seule

‘ernme député au prochain parlement

Les fefoniéis-unis d'Alberta, plus|'édéral Huit autres candidates ont

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ble et l'équipage estimuit établir F4

record de rapidité." provincial fasse des élections généra LEA #5

Cépeñdant, à Partir Ce zatane Qu'il y ait im sppel &ù je 16 15 |: Prince-Albert. — Les bureaux. des sé

LE 3: #

R-100:n'ont pas caché leur admiration |rivée au Canada. bout la prévision dont nôs ingénieurs} Le R-100 n'ira pas aux.Etats-Unis ont fait preuve dans la construction |pour cette fois. Lake

8. White, conservateur.

pendante et Mme England, libérale, chotste comme porte-étendaré officiel de son parti.

lui demandaient ‘ce qu'il pense du emportant avec lui quinze membres résultat des élections, M. Taschereau de son équipage. Six matelots ont à répohdu que çe résultat peut s'ex;|été sauvés. .

pliquer facilement par le chômage qui ———— sévit actuellement et par l'état du] QUEBEC. — Le R. P. P.-M. Da-

pour aller devant l'électorat." notes sh De:

dé lots et on a voulu profiter des der-

k è

A] l

Patenaude à Paris dérâle. Cette ‘course Aux home. Si

Le commandant et les officiers Cu |ayant survolé la ville lors de son ur- | 1909, il se faisait élire comme député |veau-Brunswick, 423,000; Québec,

à la Législature de l'Alberta et 41 dé:]2,734,600; ‘Ontario, 3,313,000; Mani- Touristes français au

missionnait en 1911 pour se porter |toba, 671,500; Saskätchewan, 882,000; candidat eu fédéral:::Ât représenté |,Alberta, 660,000; Colombie-Britanni- donc Calgary’aux Communes à par-|que, 597,000; Yukon, 3,700; Terfitoi- tir de 1911. Il fut directeur de l'en-|res du Nord-Ouest, 9,600, registrement national pendant les pre-| Les chiffres suivants indiquent ja mières années de la guerre, avant la population du Canada depuis dix-ens: conseription. En 1921, M.- Arthur|1921, 8,788,683; 1922, 8,909,000; 1923, Meighen le nommait ministre de la [9,028,000; 1924,19,151,000; 1925, 9,269,- justice et procureur général. En 1926,1000; 1926, 9,390,000; 1927, 9,519,000; il était le seul conservateur élu dans | 1928 9,658,00 et 1929, 9,756,800. les provinces deg prairies. M. Ben- ; | nett était enfin choisi comme chef éu| Je R.-P. Paré remplace le Son itinéraire comprend des arrêts À { rti conservateur à la convention na- ù , n oatin tenue par le parti à Winnipeg BR. P. Colclough tes de Niagara, Buffalo, Détroit, Chi-

en 1927. à Montréal. — Lé R. P, Joseph Paré,

Montréal. — Un groupe de touris- tes français sous les auspices de las gence Lubin et du Canadien National est arrivé à Québéc à bord de l'“Au- sonia”, de: ia ligne Cunard. ‘Après

Mlle Saint-Jean était libérale indé-

M. Taschereau et les élections ERIE, Pa. — Le bateau George J. Aûx représentants des journaux qui | Whelen” a sombré dans le lac Erié,

Ë s F di $

marché des produits agricoles qui|gnaud, Eudiste bien connu, curé du - SJ, préfet des études au collège! C'est la première fois qu'un groupe 0 y ” ini su vs

u'est pas très bon. ‘D'après moi, dit-|Sacré-Coeur de Marie, est décédé à M. Anderson ministre Jean-de-Bhébeuf, après l'avoir «été au s 1 il, ces deux arguments ont été les fac-Piancoët, France. 11 était âgé de fédéral collège Sainte-Marie, est nommé au g u s top- teurs décisifs de l'élection.” soigante-douze ans. nement ménier général de VA. C::13: G:: en , 1 que |

Douanes, l'homme de la fameuse en-|tannique a été prorogé le 1er août, quête, battu dans Vancouver-Centre; | après que le roi eut prononcé un dis-

chef dé l'organisation consérvatrice, |compli par le dernier Parlement, en lé"Carnot bieu, battu dans Vancouver-|dépit de certaités difficultés. Nord;

Toronto, battu dans Toronto Centre-

ë, cd Ê à by Bu sv de 967 sur M. Liguori Lacombe, hé- L Led bris en, puté libéral sortant. M. Sauvé a eu ancien directeur Ce” l'“Orsnge Senti- nel”, qui n'a pas brigué les suffrages.

-Æchecs notoires chez les bleus

i Ceux qui s'intéressent. à Is. repré- H-H. Stevens, ancien ministre des} LONDRES. — Le parlement bri-

sentation de la Saskatchewan dans le prochain gouvernement fédéral sug- gèrent le mom du, premier ministre Anderson qui-a fait une campagne x fond de train pour ses amis d'Ottawa. M. M-A. MacPherson, proeureur gé- néral, deviendrait alors premierrmi-|King za ,: nistre de la Saskatchewan. ‘On parlé! .ont0o"au devient assistant: dur nouveai ausssi de M.-.C:-R:McMilan, élu dans ! Saskatoon, et de M. W.-A. Beynon, here sde. se 35 ans, mais ebore ils ont. baissé les a

majorités conservatrices dans toutes les circonscriptions de Toronto. La

remplacement du R. P. Colelough}

S.J.; qui prend.sa retraite pour: de maladie.

Le général A.-D. McRrne, whip en|cours où il a rappelé le travail ac-

—

“Tommy” Church, ancien maire del MONTREAL — Dans Deix-Monta-

gnes, M. Arthur Sauvé a une majorité

une majorité de 1,067 dans Deux-Mon-

tagnes, et M. Lacombe une majorité LONDRES. — Le r01 8 signé l'ins-

? M, Jear de M. Drury de Ab cie rodet trument de ratification du traité naval | Ville.Reine qui ne donnait que 35,209 Jean illier, el. que M pe re ee ST + de Londres. Ce traité se trouve main- | votes libéraux en 1926, éa a donné aacolde & AL Fierre: de, ps ar ur ; tenant ratifié officiellement par 1256 622 cette année. snif directeur-

fermier d'Ontario, a été battu com-| QUEBEC. — Les derniers rapports Grande-Bretagne et par lés Etats- d PP Re us" PORTES C GT; me. libéral-progressiate. dans North|äu cômfé d'Yamaska indiquent’ que}; « + j NET De 0 Simcoe, contre le conservateur Simp- | MM. Aimé Boucher, candidat' libéral, k Les ressources naturelles de est un vétéran ? mn. et P, Comtois, eandidat conservateur,| BADE SALZUNGEN,. Allemagne. ôu Maroc et de la guerre 19144918

Dans Ontario, .les conservateurs |oût ed wi égal äümBte de voix et|— Le compositeur Alexandre von Fie- décorations, «A * À ont gagné huit sièges sur les lihé-|qüe l'officier-rapporteur sera appelé A |litx est. décédé en cette ville, à l'age |}: Edmonton.-+ On '« appris/eux be ‘da # raux. voter. . de 69 ans, reaux du Parlement que la remise off-| onze ans. CE 0 D # \ À

i + ji Je de N de … mme ent ahengi École sd mn

[A] LI t

M. Borden À Londres, M. |uières heures de l'administration #4

JTE SAR RSR SU UE Sr pie

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* WW Phoes A à

valent célébrer 1x ‘féle internatio- male contre la guerre”, instituée par Moscou’ et fixée au jour anniversaire de In mobilisation pour la grandé güérfe. La journée na cependant été fort paisible en Europe. La police

— avait coffré un péu partout-un certain nombre de chefs communistes pour préveñir les désordres. - -Müscoï et les autres villes russes ont été leñ seuls endroits où les ma- nifestations ont revêtu de l'importan- ce. Les soviets ont défilé par les rues en -brandissant des pancartes portant des devises pacifistes ainsi que des Masques contre le gaz asphyxiant ct autres artñés défensives

— 2-4 05-2—

Le monument Vauquelin à Dieppe Dieppe. - Le dimanche 14 septem-

bre;-aura Heir à Dieppe l'inauguration d'un monument à la riémoire-de-l'hé- roique Jean Vauquelin, derhter défen- seur de la France sur les eaux cana- diennes.

Ce monument, véritable oeuvre d'art du sculpteur dieppois, Paul-Eu-

Pape, est déjà parti Quant au-sous-secrétaire d'Etat du Saint-Siège, Mgr Pizzardo, il vient de partir pour le val d'Aoste; c'est sans doute à ce dernier départ qu'on doit attrituer la fausse nouvelle du départ de Pie XI pour les vallées alpines.

Londres. -- Le budget de $4,000.- 000,690 de la Grande-Bretagne 2 ter- miné ses pérégrinations, après être passé par tous les stages de la Cham- bre ñes lords et avoir été adopté par la Chambre des Communes.

Le ‘point safllant du budget, pré- senté par M. ‘Philip Snowden, est l'augraentation de six pence dans le taux de l'impôt sur le revenu.

2-2 —e——

Le ‘‘Daily Express’’ et les

Londres. — Le ‘Daily Express” dit au sujet de la victoire de M. R.-B. Bennett et du parti conservateur flans l'élection générale: ‘“‘Le Canada a décrété que dans les questions impé- riales le sentiment et l'économique doivent être partenaires, mais parte- aires égaux”.

La “Daily Express” examinant le lésultat au point de vue de la Gran-

le la PAR ee mm

Ces impuretés ne peuvent être expulsées que lorsque les organes Le

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t en bonne condition.

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Du DR. PIERRE a la réputation d'agir sur ces , les aidant à rejeter les matières z. 4 es. organes. re

vonnées, et inu

Prouvera Son Mérite, C'est.un vieux

remède herbeux ne conténant que ce qui fera du bien au système.

2501

MOT À (Délivré bts de tous droits au Canada.

Lie depanées pue sep dnenies, A aie fourpi que pes de : DR. PETER FAHRNEY & SONS CO.

CHICAGO, ILL.

} Un bon | ami

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MALT ET HOUBLON PURS

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*e-Bretague et comparant. l'attitude des deux -chefs, ajoute: ‘“Matkenzie King a dit aux Canadiens: “Faisons un geste pour encourager la Mère Pa- trie”, alors que M. Bennett s dit: “Faisons une transaction”.

Au sujet dc la prochaine confé- rence impériale, ce journal dit: “Le jour ces réalités arrive. Le Canada veut nous vendre son blé. Si nous l'achetons, il fera des concessions

équivalentes aux manüfacturiers bri- |: tanniques. Notre seul moyen est de.

taxer le blé étranger entrant en Gran- de-Bretagne.

“Un gouvernement canadien réalis- te se tient prêt à faire affaire avec nous. N'avons-nous personne à en- voyer avac eux à cette conférence que des fanatiques ou des coeurs fai- bles ?", demande le “Daily Express”.

A Le ‘‘gaz moutarde’ immuni- serait contre le cancer

Londres. — On lit dans le “Daily Telegraph'':

“A la réunion annuelle, tenue à Ja Chambre des lords, sous la présidence du duc d’York, de la campagne con- tre le cancer, on a lu une communi- éation préconisant l'emploi préventif du gaz dit “à la moutarde, qui a ac- quis une triste célébrité. pendant la guerre.

“Au cours d'expériences faites à l'Université de Londres, ce gaz se se-

rait révélé comme ayant la propriété | jd'immuniser contre Je cancer.”

CD —— Le mur des lamentations

Jérusalem. entrepris de nouvelles négociations dans un effort pour effectuer un rè- glement à l'amiable de la controverse, au sujet du mur des lamentations. Le gouvernement veut faire conclure une entente entre les Juifs et les Ara- bes. |

Des personnes disposant de beau- coup d'influence dans les deux camps, s'efforcent de faire cesser les diffé- rends entre les, deux parties.

Cependant, jusqu'ici tous les efforts sont restés inutiles et sans produire d'effet. La commission du mur des lamentations a annoncé, avant de ter- miner son enquête récemment, qu'elle serait prête à entendre tous les pro- jets d'ici au 1er septembre, pour fære cesser toutes les discussions grelati- vement aux droits ges Juifs et des Arabes, eu mur des lamentations.

Le gouvernement s'est maintenant

‘mis de la partie et se sert de person-

rages ea vedette afin de réussir à fai- re conclure une entente catre les deux camps. —— + Dh 0 — — Les pommes de terre souffiées

Paris A l'occasion du voyage Paris-Saint-Germain dens un train antique, histoire de commémorer l'an- niversaire de la création de la pre- mière ligne de chemin de fer daps la région parisienne, M. Louis Forest rappelle, dans le ‘Matin, une inven- ion ‘qui fut faite, lors de l’inaugura- ‘ion “6

“1 re Améke fut du premier "OyYaTr., On l'attenca! à Saint-Ger- main pour déjeuner. Le cuisinier ivait prévu des pommes frites, C'é- tait un'homme ponctuel A lheure dite, ses pommes étaient daps la poêle. Hélas! A ce moment seule- ment, on le prévint d'un retard du train. Il retira vite, n'en ayant pas d'autres, ses pommes de terre de la friture; il les laissa refroidir, navré de ce contretémps: puis, quelque temps après, le cortège oftfieiel étant dfriré ji! les replongea dans le bain

{peu d'heures après:

og Ja Fe. Delvert démontre, documents en|%1 août, ler, 2, 3 et 4 epter A J'AÏ e de] ans une lettre annonçant ce con- la Francd afin üeftfès à Nosseigneurs lek. archeyôques

É IL'conicuts. }°i évêques, le cardinal. Pacelli, de le “La certitude de vaincre, en août | Secretairerie d'Etat de Ss Sainteté au 1914, était, dans. toute l'Allemagne, | Vatican, parie en ces termen de l'im- En passant à Pillon (Meu-|Portance de cette prochaine réunion:

- les soldats . allemands déjà montré un vif intérêt à ce pro-

aux habitants, qui nous le répétèrent tt. en expriment à ses promoteurs

réoceupâmes le : village assemblés à Rcme, au. cours de dé- “Verdun, trois cembre, ces paroles de louange et jours; Paris, cinq jours: 30 milliarés."” d'encouragement, La nécessité, du tout ce qu’ils savaient de fran- reste, de donner à la bonne presse mais c'était très suffisamment | Une impulsion et un, accroissement explicite. toujours plus grand, et l'utilité de Dé cette certitude en la victoire ré- | C°9rdonner les forces diverses dépen- sulta une brutalité dans l'insolence et |*£es sous cette forme d’apostolat, et le plaisir de massacrer, brûler, détrui- |4insi de les rendre plus conformes re, qu'il serait bon, tout de même, de |*U* besoins de notre temps et de ia ne point trop complètement oublier. sorte mieux adaptées à la défense de Que l'on se rappelle la grossièreté Le pensée chrétienne, réclament com- avec Inquelle fut traité, à son départi®e un devoir l'attention de l'intérêt de Berlin, notre ambassadeur, M. efficace de tous, maïs d'urie façon par- Cambon; et le sac de Louvain, ét-les fusillades de Dinant, et l'exécution du maire de Senlis. Que l'on s2 aou- vienne de-tant de destructions n'ayant pour raison que la certitude (croyait- on) de, l'impunité: le beffroi d'Arras, la cathédrale de Reims, le château de Coucy, les arbres fruitiers sciés pen- dant le recul €e mars 1917 sur le front fe Picardie, les mines inondées, les usines déménagées, et tant et tant de déprédations dont la liste douloureu- se serait trop longue. Alors, on ne songeait point à reje- ter la responsabilité de la guerre. On la revendiquait hautement. : Maximi- lien Harden écrivait dans la “Zu- kunft'': “Renonçons à nos misérables efforts pour excuser l'action de l’Alle- magne, cessons de déverser de mépri- sables injures sur l'ennemi. Ce n'est

sera aux moyôns pratiques de déve-

lupper et ne

mieux en mieux la presse catholique." ÉD ——

Russie

Moscow — A partir de cet autom- ne, l'instruction sera obligatoire en Russie soviétique pour les enfants de huit à quinze ans. La Russie ne con- nait pas encore l'instruction obliga- toire. Par ce moyen, le gouverne- ment espère que parmi les 150,900, d'âmes qui composent la population de la Russie il ne restera pratique- ment plus d'illettrés en 1935. Il fau-

ticulière de nos prblicistes, pour Je prochain congrès de Bruxelles, qui avi-

renforcer - toujours de

L'instruction obligatoire en

protège et embellit'la peau la

vient de se créer üh Comité" ayant | 1% pour but-de rénover tes-v Ÿ

mes locales et'en particulier la rénais- |: sanée des ariélens costümes du pays. | As À Bourg-de-Batz (Loire-Inférieure), doit se ténir lé 17 août prochain, la fête des Palüdiers, qui sera l'occasion |: de voir les anciens et pittoresq'ies costumes locaux de cette région.

D-xxSTESS coutu-

Français du Canada cheva- liers de la Légion d'honneur

Nous apprenons avec plaisir que le gouvernement de France vient de créer Chevaliers de la Légion d'Hon- neur, MM. Henri Gaillard de Cham- pris, professeur de littérature fran- Caise à Laval, et Georges Bourget, |: chancelier du Consulat Général odel- Franee-à Montréal. RÉ:

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|professeur Leclercq affirme que le

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tribunal de l’Europe; nous ne recon- naissons pas semblable juridiction, Notre force créera une loi nouvelle en Europe, C'est l'Allemagne qui frappe. Quand elle aura conquis de nouveaux domaines pour son génie, alors lés prêtres de tous les dieux vanteront la guerre bénie.” Aujourd'hui, l'on ratiocine. Les évi- dences les plus éclatantes sont con- testées. L'on entend à nouveau le langage des années qui précédèrent 1914: ‘Nous sommes 83 (?) millions d’Allemands, a encore déclaré à la salle Wagram, le 27 mai dernier, M. August Abel; vous n'êtes que 39 mil- lions de Français. Nous entendons

-{n'être plus opprimés (?) par les Fran- — Le gouvernement a çais….”

4@üelle réponse à pareil raisonne- ment ?

Une seule.

Nous souhaitons de tout notre coeur l'oubli du passé, si cruel qu'il ait été; nous ne désirons rien tant que la cordiale entente avec tous les pays

d'Europe; la formation des Etats- te , , : 270 Main Se Unis d'Europe comblera le plus cher s Winnipez de nos voeux. Mais nous sommes +100 Pinder Block « aussi les survivants de la Marne et se an ; de Verdun, et nos fils grandissent qui, ie Calgary Bldg. bientôt, prendront place à nos côtés 10053 Jasper Ave. , monton pour sauvegarder LAON et la vie 5622 W. Hastings St. de la France éternelle. Vancouver

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anglais martyrisés sous Cromwell et dont la plupart firent de longs zé- jours à Douai, qui était, au XVWIle siècle, la pépinière des missionnaires britanniques.

On découvrit, voici quelque temps, un sarcophage en plomb renfermant la momie mutilée d'un des apôtres de la foi catholique et on crut pouvoir identifier le corps pour celui de John Southworth. Puis la découverte d’un veux livre indiquait que le séminai-

re des grands Anglais, à Douai, 0os-?

sédait, avant la Révolution, les corps entiers de deux martyrs: Southworth et Cathalik,

Le corps retrouvé est-il celui de Southworth ou celui de Cathalik? La

corps par lui examiné n'est pas celui d'un vieillard: or, Soutbworth fut martyrisé à un Âge assez avancé.

I] est questiom maintenant de la ca- ronisation du Père Bgll, qui passa une

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De 65 qu'ils étaient en 1921, 24 en 1925 et 31 en 1926, is ne seront plus que

. Cependant, si les gains conservateurs sont imposants au Manitoba — 12 sièges sur 17 —- ils sont plutôt maigres en Saskat- chewan, où la grosse artillerie de M. Anderson mise au service dù parti n’a pas donné tous les résultats attendus.

Mais lu grande surprise du jour nous était réservée par la proviñce de Québec qui, contre toute prévision possible, a élu 25 conservateurs. On sait que depuis 19]7, elle n'en avait jamais envoyé plus de quatre à Ottawa et l'on s'était habitué à croire que rien ne pouvait modifier un tel état de éhôses. La rupture du fameux: bloc québecois est une autre caractéristique -—- et non la moindre — des élections de 1930. On peut dire que M. Bennett lui doit sa victoire. Souhaitons qu’il ne l'oublic pas!

*. +

En temps ordinaire, un verdict aussi décisif contre lé gou- vernemént Jaisserait entendre que ce dernier a gravemend trompé ou déçu le peuple et qu'il expie ses fautes où ses négli- gences. En réalité, l'adminisitation King n'avait encouru aucune accusation sérieuse ni trempé dans aucun scandale. Elle est simplement la victime des circonstances et de la fâcheuse crise économique que nous traversons. Le malaise général, habilement exploité par l'opposition, a été le grand

‘ éeueil contre lequel est venu s'échouer le navire désemparé. Il en va de même dans tous les pays en temps de dépression; les mécontents s'imaginent qu'ils amélioreront léur sort en chan- geant les hommes au pouvoir, ou que du moins il n'y à aucun risque à essayer une autre équipe et d'autres méthodes.

L'avenir dira’si les électeurs canadiens ont eu raison d'agir comme ils l'ont fait. Pour l'instant, le cabinet Bennett va se trouver aux prises avec les mêmes difficultés auxquelles avait à faire face hier le cabinet King; et il devra les régler, cette fois, autrement qu'avec de faciles promesses électorales.

° * * *

Du point de vue supérieur de la bonne harmonie entre les races et de la justice due à la minorité française -— le seul qui nous intéresse dans ce journal —_ le scrutin du 28 juillet semble offrir certaines garanties rassurantes. La majorité gouverne- mentale est constituée par des appoints substantiels de toutes les parties du pays, y comptis un groupé fort représentatif de la province de Québec. Depuis trop ionglemps, l'élément fran- çais se trouvait, à son grand désavañtage, pratiquement éxclu des conseils du parti conservatenr, où nous avons cependant des intérêts à “léfendre et des amitiés à entretenir, Le bloc québecois eut un moment sa raison d’être. Avec le temps, il était en traih de nuire à nos groupes des provinces anglaises. Dans un pays comme le nôtre, les allégeances politiques doivent se détérminer en dehors de toute considération de race ct de croyance; autrement ce serait faciliter la tâche aux fauteurs de discordes religieuses et nationales.

Nous somnres donc revenus à une situation plus normale, qui devrait favoriser 1 bohne entente ét un traitement équi- table pour tous. M. Bennett aura parmi ses partisans et ses collaborateurs immédiats des hommes connus pour leur dévouc- ment à la cause desla minorité catholique et française. Ts ne manqueront pas d'exercer une influence heureuse dans les sphères officielles et au sein de leur parti. Puissent-ils ramencr quelques-uns dé leurs amis politiques à une meilleure concep- tion des libertés scolaires et du véritable esprit de la Confédé- ration!

Donatien FREMONT.

lits serorft à couteaux tirés contre eux pour se partager les fonctions, les honneurs et aussi les déboires. Moi, je n'ai pas besoin de ça pour vivre. Je suis indépendant et puis dire :ma façon de penser à tout le monde sans craindre de perdre ma place. C'est pourquoi je ne crie pas. Et puis, de- main je ne serai pas enroué ct n'au- rai pas les côtes sur le long...”

Ce discours était d'un sage. + Résultats du Concours de français dé l'Association _ d’Eduvation

Un électeur sage

Dans la foule snfiévrée qui atten- dait le résultat des élections, se trou- vait un sage. Iltint le langage sui- vant que rapporte le ‘ Saint-Laurent":

Au miiieu Ce Ia foule attendant avec impatience le résultat des é'ec- tions, lundj dérnier, j'ai rencontré un sage. Pendant que certains groupes s'égosillaient à acclamer de vagues noms destinés à désigner de non moins vagues personnes favorisées par le suffrage, lui se tenait col, impassib!e, les bras croisés, fumant avec ua air détaché s& bonte pipe de tabac ca- nadien. Et nous de lui dire en l'abor- dant: “Vous me triomphez pas, vous? Et n'êtes-Vous pas secoué par l'en. thousiasme ?"”.. Et le brave homme de répondre: “A quoi bot! Je sais bien que demain je devrai scier des planches et planter des clous comme de coutunie. J'ai voté ce matin, j'ai toujours, été voter depuis vingt ans,

“e: !l* Jenlemaln des élections j'ai dû contiauar À gagner ma vie comme :i je n'avais pas voté et s'il n'y avait pas eu ü'éléetion Je ne cherche pas de place, je n'&i pas besoin du gou- vernëtnent pour vivre. Regarder ceux qui erient à ce moment . Demain

On trouvera dans ce numéro de 1:

cours de frantais de l'Association d'Educatioy. Nous devons des excu- ses À nos jeunes lecteurs et lectrices, ains qu'à leurs maitres et à leurs pa- rents, poyr le retard involontaire ap- sql à cette publication. La période

la campagne électorale, qui « tenu 308 ouvriers occupés jour et nuit pen- dant plusieurs semaines, ne nous a pas permis. de faire composer plus tôt cette longue liste attendue avec impa- tience., Diey merci, il n‘y a pas des élections tous les dns ‘Les réclama- tions dont nous avons été assaillis

. Aïjoutons enfin que la

F 1

papiers as dut Que rs

cere quis sit Christus” est extraite|la lutte séculaire etitre Français et de la Préface Ces Constitutions et Rè-| Anglais, entre catholiques et protes-

gles de la Congrégation des Mission-|tants, transportée de l'ancien monde naires Oblats €e Marie Immaçulée.|dans le nouveau, puis de l'Est du Ca-

‘ a été Supérieur du Scolasticat

la bouche de celui-là qui désormais

tiercé en pal; au premier d'azur (bleu

ciel) à une croix latine d'argent sur

un tertre du même, la lance et le ‘ro- seau brochant en sautojr: accompa- gnée en pointe des lettres O.MI. de sable (noir). Au deuxième d'or, à Ia feui'ie d'érable tigée, au naturel (vert). Au troisième d'azur, à trois abeilles d'or, 2, 1. ple avec cordons entrelacés, à trois rangs de houppes de chaque côté po- sées L2,3. Une croix d'or en pal der- rière l'écu.

Devise: ‘’Docere quis sit Christus (Euseigner ce qu'est N.-S. J.-C.), en le‘tres d'or sur un liston d'azur.

Explication des armoiries

L'écusson s3 lit de gauche à droite,

en cotamengant par le‘bas. . :

La, devise du nouvel évêque rend au total lé sens des divers symboles: ren- fcrüiéa "hs 1eé “ariñotriés. * Phofes- seur de sciences sacrées depuis-scen ordination, sa nouvelle dignité le constitue de droit docteur de la vé- cité chrétienne et son rôle désormais cona'stera à faire connaître à son peu- ple et dans son église la doctrine ân Rédempteur: ‘“Docere quis sit Chris- tus”,.

En effet, la première partie d'abord dés “#rmoiries s'explique avec éviden- ce par cette devise. Le fond en cou- ieur rouge signifie la charité et l'ar- deur: il indique que Mgr Villeneuve emploiera tout son zèle et son dé- vouement à enseigner avant tout à ses Oouailles les vérités précieuses comme J'or de la Sainte Ecriture, ‘dont le livre porte en titre les lettres de l'Apocalypse rappelant Jésus- Christ, l'alpha et l'oméga: l'autfe source de son enseignement sera Ja

‘radition de l'Eglise qui est renfer- mée dans le trésor de la théologie:

crile-ci est condensée dans la ‘“Somrre théologique" de saint Thomas d'Aquin, le’ Docteur commun, et le maître en-

tre-tous les théologiens catholiques

pour lequel, on le sait, l'évêque de Gravelbourg a un culte sacré. Cet enseignement doctrinal

tion, Monseigneur voudra rayonner surtout sur

le faire

Chapeau de sino-|

ainsi puisé aux deux sources de la révéla-

sa nouvelle

|s'appliquera à la réaliser sur Je nou-

veair siège épiscopal de Gravelbourg.

“Mgr TACHÉ ET LA NAISSANCE

La province du Manitoba vient Ge célébrer Je soixantième anniversaire de son entrée dans la Confédération.

A cette occasion, la Liberté, de Winnipeg, a publié une série d'arti- cles remarquables de son directeur,

{M. Donatien Frémont.

Une élégante brochure de cinqu te pages réunit, en treize PS NOT À ces articles qui méritaient d'être con- servés à l'histoire,

Se penchant avec amour sur le pas- sé, l'auteur s'était-assigné. la tâche de mettre en lumièré, à l’aide des do- cuments authentiques, le rôle de pre- mier plan, au service des meilleurs in- térêts du pays, que joua Mgr Taché dans les circonstances tragiques qui entourèrent la naissance du Manitoba à la vie canadienne. I1 y a réussi pleinement, et, au surplus, il se dé- gage c'e cette fidèle évocation du pas- sé une leçon utile pour le présent et l'avenir du Canada.

Ces pages portent justement en exergue une pensée de S.-E, Lang: “Comprendre la leçon des faits réels de l'histoire Ce notre Dominion, est l'un des premiers pas à faire pour par- venir à l'unité et à l'entente amicale dans la nation.”

Si l'expérience du passé peut nous apprendre quelque chose, elle nous dira que tout gouvernement ow parti politique qui aura la faiblesse de se laisser dominer par certains éléments fanatiques, se verra entraîné dans un enchevétrement de maladresses et d'injustices à briser l'unité nationale et mettre en péril l'existence même de la nation.

Que voit-on en 1870, trois ans après l'établissement de la ération ? Le Canada occidental à d doigts de sa perte par le fait de la prépon- dérance du fanatisme sur la justice et le bon sens tlans la conduite des nf-

Saint-Joseph, ont pu en entendre plus

lfurent alors commises...

$es sujets, pendant les dix années|nada dans les nouveaux territoires de

l'Ouest. ‘Etudiés à plus d'un dem- siècle de distance, en dehors de toute idée ‘ préconçue, les événements re- prennent Jeurs justes -proportions: mais l'antagonisme de race et de re: ligion explique seul les“erreurs impar- donnables et les injustices criantes qui Conserva- teurs et libéraux se montrèrent égale- ment lâches, injustes et cruels. C'est la première grande cause que les pas- sions politiques ont irrémédiablement gâchée dans l'Ouest. Ce ne sera pas la dernière.” i A.-F. AUCLAIR, OM. (La Survivance)

(1) “Mgr Taché et la naissance du Manitoba”, par M. Donutien Frémont,, brochure de 50 pages, en vente aux! bureaux de la Liberté, Winnipeg, et! à la Librairie Jeanne d'Arc, Edmon-| ton. Prix, 25 sous. Ù

Le langage en France et ...- Chez nous

du Saguenay”, a observé le langage, des enfants et du peuple de Françe. Voici quelques-unes de ses impres- sions:

“Deux choses m'ont impressionné!

favorablement; à Paris et dans d'au-

tres localités françaises: le bon lan- Sage des enfants et l'absence de blas- phème chez les adultes. : C'est une musique des plus agréa- bles que le langage des petits Fran- Gais et des petites Françaises dé qua- tre ans ou plus. Rien de plus beau, en effet, que ce charme de l'enfance allié au charme d'un beau langage. Puisse notre prochaine génération de bambins parler comme: parlent .leurs petits cousins d'Europe! Et je sou- haite que, dans nos familles, on s’ap- plique à faire bien parler les enfants ou qu'au rhoins on ne tente pus de ridiculiser ceux qui ont la fierté de! leur langage. Même ‘si les parénts manquent d'instruction, il leur est facile jusqu'à un certain point de vell-

ler à l'amélioration du langage de!

leurs enfants: s'ils le voulaient, ils obtiendraient vite des résultats éton- nants.

Et comme c'est beau, un péuple qui ne blasphème pas nine jure! On est forcé Ge faire en France des consta- tations qui sont pénibles, l'école lai-

nomique pour lé Canada. Il a le droit -de dire que sës opinions, étaälées au

ner effet.

fortifiée d'ailleurs par les gopver-

Ja crise, on leur applique, à l'envers,

Choses. Célles-ci subsistent, avec tou- te leur complexité, avec leurs rami-

, ARS SEE à mi Tr |Avations multiples et:1ointaines, 11 M. Eugène L'Heureux, du ‘Progrès!

états d° service.

‘ture, la méventé du blé, la baisse des

La Preéée (Montréal): Ce qui_arrive jci s'est produit afl-

frage ont‘une tendance À voter don- tre le pouvoir-établi et à renverser les gouvernements. 4 TA fi Un peu partout, l'électorat se ‘Inis- se plus facilement impressionnét’ pitr les.critiques que par les louanges, gi méritées que puissent être celles-ül. En descendant du pouvoir, le gou- vernement King pourra se rendre le témoignage d'avoir accompli des oeu-

grand jour, ont été approuvées par le peuple et qu'il est autorisé à leur don-

EE, Défaits par la crise éco- nomique

” Le Devotr (Omcr Héroux): M. King et ses

défaits, d'abord et surtout, par la cri- se économique. On n'a guère souve- nir d'un gouvernement qui ait résisté aux temps durs. Et céln s'explique aisément. Benucoup se disent alors: On ne perdra rien à charger. Puis, comme on a -naturellernent tendance à simplifier les causes dé la crise et à les met‘re toutes sur le dos des au-

rent. : ; Quant su futur gouvernement Ben- nett, il devra pouvoir compter sur le concours de toutes les bonnes volon: tés pour travailler harmonieusement au bien-être, au développement et à la prospérité de notre immense et ri- che pays.

tres, il se trouve encore que bon noim- bis.

bre de gens tifnnent le gouvernement Fe - responsable de tout ce qui va mal. Valéur dés études classiques Cette disposition a été généralement ; l, , } &

Voici un témoignage qui ne manque pas d'intérêt sur la valeur des études classisques. #

“Je vous félicite chaleurétisement, — écrit son autéur au chef d'un ii portant établissement, -— d'avoir dès le début cultivé avec soin les lettrés #recques et latines. Le prestige de pareille culture est si grand et si üé- cessaire & notre époque que ceux ui s'en sont curEn jouissent de Ja pl arrive seulement que les électeurs, qui |. re TS EE ont rejeté les vdincus “parce que ça’

Pie XI, qui s'exprime de la sorte. allait mal”, attendent des vainqueurs ee de rés porn Ke ar dd bi plus qu'ils ne peuvent donner. Et la Roey,

_ l'occasion du centenaire du Pétit. besogne se trouve aggravée d'autant. |; aire de Malines. ‘Le Papé { SR

: | encore que ‘“présque toute la Victimés des circonstances |nntique s'exprime en ces deux | Le Droit (Charles Gautier):

gues” et rappelle que le Saint-Siège

g de part, à travers

Le gouvernemeüut King ne pouvait POUT une grân , | guère faire un appel au peuple à un |sècles sauvegardé les livres latins ( moment plus difficile ni plus ingrat.!F "CS ŒÆt {l est bien vrai que téjs À la suite Ce neuf années d'adminis-, “teurs Particulièrement profanes à tration, il présenta au public de bons | échappé à l'index ‘’propter elegantu à Sans doüte son ad- fermopis + €

ministrätion n'avait pas été parfaite;| C'est donc un bel encouragement

des erreurs avaient été commises; |"CS jeunes humanistes, qui vient

mais l'élection aurait-elle eu lieu à

très haut et d'un homme que person une époque normale rien n'aurait jus-[ne n° saurait taxer: d'inexpérienog, tifié une défaite ministérielle. de dilettäntisme ou d'oisiveté… À

L'élection d'hier est survenue à un

moment de crise ouvrière et agricole. Les adversaires du gouvernement ont} exploité à leur profit la plaie gran- dissante du chômage; ils en ont rejeté | la responsabilité entière sur le gou-

pants eux-mêmes qui, aux jours de beau temps, réclamaient volontiers le mérite de la prospérité. Quand vient

le même principe,

Mais cette tournure d'esprit, puis- sant facteur de bouleversements élec- toraux, ne change rien au fond tles

ST 4

vernement, sur sa politique fiscale, sur À ‘3 son prétendu refus de coopérer avec IXe Ge après là les provinces. Ils lui ont attribué entecôte 6

(8. Luc, XIX, 41-48 En ce temps-là, Jésus. .près de Jérusalem, et apeteevant;cet- te ville, pleura sur elle et dit: Ab! .4i

également le marasme de l'agricul-

prix du beurre. Si tout allait mal, C'était la faute du gouvernement et à moins d'un changement radical, ‘le

vres fécondes pour le pays. Les-hom- rmes passent, mais les actes demjau

L'afrivé

Liberté jes résullats complets du Cons |:

du moins en ce jour qui t'est encore donné, tu savais €e qui peut te pro- «Curer a paix! mais tout cela est maiu- tenant caché à tes yeux, Aussi vien- dra-t-] des jours malheureux pour toi,-où tes ennemis t'environneront de tranchées, t'enfermeront et te serre-

chômage augmeñterait, l'industrie et l'agriculture ‘péricliteraient, le Cana- da verrait es années de misère noire. Ils out littéralement affolé les élec- teurs, désireux, avec raison, de revi- vre les anciennes années de-prospé- rité.’ Qu'on ajoute à cela des promes- ses formidables, l'assurance dorinée! de “émédier immédiatement au chô- mage, la coalition de presque toutes! les provinces contre le gouvernement, et, en certains quartiers, un appel éhonté aux préjugés de race et de re- ligion, et l'on aura quelques bonnes raisons de la défaite du gouverne- ment et de la victoire conservatrice: |

PRES NV:

Le ‘Soleil’ accepte le ver-

église, À laquelle la seconde partie in- férjeure du blason marque l'attache- ment que le prélat entend désormais garder. Sur un fond aux couleurs d'espérance, il pose sa cathédrale, l'église actuelle de Gravelbourg qu'il souhaite voir se dresser et grandir au-dessus des vastes et vertes prai- ries de l'Ouest. L] . LL

Au chef (ou partie supérieure) le blason représente les origines ou le Passé du prélat, en son triple carac- tère d'Oblat canadien-français et pro- fesseur de l'Université d'Ottawa. En effet, la première partie reproduit les armes de la Congrégation des Mis- sionnaires Oblaäts de Marie Immacu-

que n'ayant, hélas! que trop accompli son oeuvre riéfaste, dont je parlerai quelque jour. Mais en France, le péu- ple ne blasphème pas et ne jure pas à propos de tout ét de rien; c'est là! üne consolation. Si la foi n'est pas ici comme au Canada l'apanage de tous, en revanche, on liquide ses colè-| res sans s'acharner à insulter Dieu et les saints.

” Êt pourtant que de magnifiques cc- casions les Français auraient de sa-/ crer, eux qui se disputent si souvent, eux qui transforment en ‘“engueula- des” les plus petits incidents de la vie! Mais non, ces altercations se font avec une certäine élégance, mé- me quand og y met beaucoup de pi-

faires du pays.

L'étude lumineuse de M. Frémont sur cette époque troublée de notre histoire montre que le véritable sau- veur du pays fut l'archevêque ue Saint-Boniface. Sans ‘Mgr Taché le drapeau britannique ne flotterait plus aujourd'hui sur l'Ouest canadien. Le Premier lieutenant-gouverneur du Mae- nitoba, qui avait vu les événements de près, en rendait lui-même le s0- lenne] témoignage.

Le gouvernement canadien, qui avait promis l’amnistie à tous les par- ticipants, comme condition préalable exigée par Mgr Taché, répudia en- suite ses promesses, par lâcheté et

tièroment, tof et tes enfants-qui-sont dans ton enceinte, et ne laisseront pas en toi pierre sur pierre, parce que tu .n'as pas-su connaître le tefups où Dieu t'a visitée. Étant ensuite entré dans le Temple, il se mit à chasser lies vendeurs et. les acheteurs, én leur disant: Il est écrit: Ma maison est l& néaison de prière, et vous éñ avez fait, une caverne de voleurs, Et il

lée, lancés par leÿr vénéré Fonda-|opportunisme politique devant les|ment: et surtout, du moins, à ma con ‘.dict dû peuvle ens-ignait tous les jours dans le Term-

teur, Mer de Mazenod, dans toutes |clameurs orangistes. Mgr Tüché en|naissance, on n'y relève pas la moin- ct du peup pie, .

les parties du monde pour précher|souffrit cruellement et ne cessa deldre trace du stupide blasphème. ‘| Le Soleil.(Québec }: 11 HAE Le SRE "1

Jésus-Christ, et Jésus-Christ cruciñié. |réclamer justice, “La nécessité où 11] Plus que jrmats, je reconnais Jel -A cause d'uné dépression passagé-| Calendrier de la semaine Au centre du chef, on lit les ori-|se Yi de défendre son honneur, re-| mérite de ceux qui travaillent à fâire|re, dont beaucoup souffraient, le ï passe: Ê

gines nationales du nouvel évêque, Ca- |Maïque M. Frémont, nous a valu des disparaitre chez nous la plaie du blas-lple a oubié le passé; il n oublié que | ““ÿ£udi ‘7 août S. Gaétan, cohfes-

nadien français dont on trouve le pre- mier ancêtre au pays en remontant à Ia neuvième génération. Sur fond d'or, emblème de Ja richesse du ter- roir, se détaché une feuille d'érable. Cômme l'Apôtre, Monseigneur.de Gra-

pages précieuses qui resteront une

ufce documentaire de premier- or- dre sur ces graves événements, Ja- mais encore la duplicité d'hommes de la politique et de la diplomhtie n'avait

été mise à jour avec ce talent et cette

les rieuf années dé régime libéral ont été exémptes de scandales, que le mi- nistère se composait des plus fortes têtes Au pays et des âmes les plus loyules ét les plus honnêtes, que les balances favorables du commerce s'étaient succédé avec uns régularité

phème, et je voudrais seconder leurs

efforts à la ville, à la campagne et

surtout dans les Chantiers, où le blas-

Phème ‘ét lé juron semblent avoir éta

bli leurs plus solides rétranchemerits." L LH

2-4 — ——

seur.

Vendredi 8 8. Cyriaque et ses compagnons, inartyrs.

Samedi 9-2- 8, Jean-Baptiste-M. Vianney, confesseur.

Dimanche 10 — IXe après la: Pen-

— . L — + |d'être mieux connus pour leur grand| NEW-YORK. -— Une vague Ge}parfdite À partir de 1922 jusqu'au |tecôte. 8, Laurent, diacte; : . " nous-ont-du”"Moins permis de consta-|intérêt historique et leurs utiles en-|chaleur s'est abattue un peu partout |comméncement de 1980; que la série! : Hundi 11 = Ste Philonièné, Merge ter une fois la grande place | seignements." eux Etdts-Unis. A Saint-Louis, on a des surplus accumulés dépassaätent jet martyre. (

qu'occupe urs de français de l'Association" d'Education dans la vie de notre groupe franco-manitobain.

arégistré 108 degrés Fahrenheit àtout ce Que nous avons vu sos les l'umbre, à Salem 113, et dans les au- réghües précédents, trés villes à l'avenant.

Mardi 12 — Ste Cilsire, vies » Æ di ÿ

Nous acceptons cependant 16 ver-

r rh

ront de toutes parts, te détrufront en

leurs, Depuis la Grarïde Guerre, les - | pèuples qui exercent le droit de suf-

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le curé Saint-Amant et où les pèlerins

‘| dans sa jolie petite église, remplie de tabisaux. . «ee

__M. le curé attend de jour en jour la visite de sa soeur, Mme Stanislas Laïelle, de Montréai. @n dit même que sa soeur demeurera avec lui du- rant toute sa vie. Nous avons hâte de souhaiter la bienvenue à Mme La- belle et nous félicitons M. le curé d'avoir eu cette bonne pensée d'invi-

un court résumé de 1#viè"des jubi-|ter sa soeur. e, lairés,à partir de Jeu. départ de ———*2m0-2—— en pour venir à c né M4 pas u'éo- LORETTE

ges ; envers ns de ls M. et Mme Léandre Leclerc et beure qui t tout: lietirs enfants, de Montréal, étaient en Jes , les inquWimdes, les Tél ie chez M, Arthur Laurin, de Du- être un exemple à quicom=lrremme, au commencement de tuillet. #2 __®m d J'expansion de-layrace, de Ja. Mme Leclerc est la soeur de Mme Ar- . st-1e boubeur aus foyer. "À nn is ont aussi visité leur Pr 4 0i0e PACA die oncle, M. l'abbé Alexandre Giroux, os à ". dé pr curé de La Broquerie. tenant A Chaq y , L4 L] L 1 . perbe de poésie et d'amour'"fllial, étgit| En visite, Mme E. Pedneault, de un,éribut à la grandeur d'âme et au|Victoria, C.-A., et Mme P. Georget,

dévôuement des jubilaires. LE K P. Meyer, O.MI. curé de la

Mig Charles Caron des concours em- pressés qu'ils prétèrent toujours à cette paroisse afin de mener à bonne fin les oeuvres paroissinles. Enfin l'on but à la santé des jubilaires. M. Charles Caron était lui-même bien ému et se levant il ne put dire que quelques mots de gratitude envers la Providence qui l'avait st bien assisté durant ses cinquante années de vie conjugale. . Il ajouta quelques mots d'appréciation pour l'estime qui leur était témoignée.

Etaient présents au banquet: le R. P. Meyer curé; R. P. Funk, O.MI, ainsi que le R. P. Beaupré, SJ: M. et Mme X.-C. Caron, M. et Mme Meu- nier, M/et Mme Bohémier, M. et Mme Léon Caron, M. et Mme Aug, Caron, M. Olivier Lafièche, Mme C.-H. La- fièche, M. et Mme Louis Lafièche, M. Léo Bénard, Mme Bénard, M. et Mme W. Burke, M. Ferd. Lafièche, M. et Mme A. Dufresne, M. Dufresne, M. et Mme J. Régnier, M. et Mme Bour- gtois, Mme Alb. Cormier, Dr Geo. et Mme Lafèche, Dr P. Lafièche, M. et Mme A. Lafièche, M. et Mme Irénée

———..Aafièche, M. et Mme X. Caron: Miles

C. Perras, Emma Caron, Adèle Caron“

Angèle Laflèche, Odile Lañèche, Cé- €Cile Bénard, Adèle Caron, N.-L. La- flèche, Irène et Jeanne Burke, Berthe Caron, Cécile Caron, Solange Bohé- mier, M-Ch. Caron, Charlotte Meu- nier, Denise et Hélène Caron: MM: Joachim Caron, Damase Laflèche, Ar- mand Lafièche, Camille et Phil. La- flèche,” Jules Meunier, Marc et Mau- tice Meunier, Roland Rothon, Jos. Burke, Willie Burke, J.-B. Caron, Jo- seph Caron et une trentaine de petits- enfants, arrière petits-enfants, neveux et

SAINT-EUSTACHE

—_

Notre fête champêtre annuelle nous a valu la visite de plusieurs personnes distinguées, parmi lesquelles nous sommes heureux de compter l'émi- nent vicaire général du diceèse, Mgr A.-A, Cherrier, P.A., V.G., D.D. Mon- seigneur était epcompagné de ses an- ciens. vicaires, M. l'abbé McCaulay,

de Prince-Albert, Sask., et leurs en-

fants. Elles ont fait le voyage en auto. ,

| ae the lu} ussi un témoigna- ge d'intégrité aüx juSlairés. Le R. ——— 0-0 — 'P.°Funk ajouta quelques mots au . noi des Oblats, remerciant M. et LAURIER

Nos enfants des écoles de Laurier ont été à l'honneur, tous ayant subi les examens du 8ème grade avec suc- cès: Milles Victorine Gamache, Alvine Fradette, Bernadette Hébert, de l’é- cole du village; Albina Bonnin, de l'école Champlain; Marie Pennarun, de l’école Pennarun: Marie Navillod, de l'école Woodland. Puis, du cou- ven de Sainte-Rose, Adeline Fra- dette, son neuvième grade, ainsi que Marie Gamache. Marie-Antoinette

{d'Aoust, de Makinak, petite Canadien-

ne française bien méritante, a aussi passé son huitième grade avec grand succès. Sincèrement nous félicitons les élèves et les maîtresses, ainsi que le maitre d'école.

L] . L] Les Dames de Sainte-Anne, à l'oc-

Casion de la fête de leur sainte pa-

tronne, ont eu une belle messe: les

Chants étaient de circonstance. Après

la réception, elles ont eu, elles aussi,

leur élection. Pas de discours prépa-

ratoires, mais aussi pas de déception. { L] L 1 .

Deux jeunes filles de la paroisse se consacrént au bon Dieu. L'une, An- gela Gamache, prend le saint habit chez les Sveurs Grises; l’autre, Marie- Louise Saquet, part pour lä France au noviciat des Filles de la Croix. A trutes dèux nous faisons part de 2108 meilleurs voeux.

L] . .

Dimanche dernier, MM. Villeneuve et Lacharité, agronomes, ce dernier de la province de Québec, donnaient une conférence à la salle paroissiale. Comme toujours, les paroissiens se sont rendus À l'appel de M. le curé et ils ne l'ont pas regretté, car nos ouférenciers, étant à la page, ont su nous intéresser vivement et nul doute que leurs conseils seront suivis. Is’ étaient si pratiques, ces messieurs! De grand coeur nous leur disons mer- ci et revenez bien vite.

L 1 L 1 LL]

Les Rév. Soeurs de la Présentation de Marie sont au inilieu de nous. Pour le moment, elles ne snnt que trois: Rév. Soeur Louise du Sacré-Coeur, venant du Pas, Man. la directrice-fon- datrice du Couvent de Laurier; Soeur Austole-Marie, venant de Marcelin, Sasa, et Soeur Mathilde-Marie, de Duck Lake, Sask. Trois autres reli- tleuses Ce Saint-Hyacinthe, Qué., sont attendues vers le milieu du mois d'août, C'est pour la paroisse un

.|grand bonheur de posséder un cou-

vent. Aussi nous leur souhaitons la bienvenue et grand succès dans leurs oeuvres de dévouement, Que, Notre- Dane des Victoires les protègent! Nous remercions notre bon et dévoué

pathies et ces voeux de guérison à M

eurent l'avantage de prier un peu

PR n SR

bien triste. Une bonne dame protes- tante, Mme Kable, retournant, chez élle dans son auto, eut ün äccident mortel. Cette dame était estimée des catholiques, aussi un grand nombre d'entre eux se sont fait un devoir ce la conduire à .

M. et Mme E.-P. Guay, après d'’heu- reusen vacances parmi nous, sont re- tournés à leur demeure. Mlle Ga-

SAINT-BONIFACE rt

S. G. Mgr l'Archevêque a fait la visite pastorale de Mariapolis et y a administré la confirmation.

De passage À l’archevéché, le R. P. Béliveau, O.P., veau pour précher Ja retraite diocésaine.

— "D 2 ——

A la cathédral

Mgr le curé a recommandé aux prières des paroissiens, le succès de la retraite ecclésiastique. Monsei- gneur a aussi prié les paroissiens de ne déranger les retraitants qu'en cas de maladie, En ce cas l'on pourra s'adresser au Collège, où les exercices ont lieu. °

—— #2 2——

Retraite ecclésiastique

La retraite ecclésiastique pour les prêtres du diocèse s'est ouverte lundi dernier. Elle est dirigée par le R. P. Béliveau, Dominicain bien connu. Les exercices ont lieu dans la chapelle du collège et c'est là que les prêtres se sont retirés. Une cinquantaine de prêtres suivent les exercices.

La retraite se clôturera vendredi soir. Jeudi matin, à 8 h. 15, dans :a cathédrale, aura lieu le service annuel! chanté pour le repos de l'âme des évé- ques et prêtres défunts.

————— 2h 2 —

Funérailles de Laurent Roy s : a Re. NA L Mercredi dernier ont eu lieu, au mi- lieu d'un grar%concours de parents et d'amis, les funérailles de Laurent, fils du juge Roy, décédé-tragiquement en se baignant dans la rivière Win- nipeg. L

La famille si cruellement éprouvée a été l'objet de beaucoup de sympa- thie, Le jeune Roy avait été rap- porté en ville lundi gt exposé dans la demeure paternelle, Par une tou- chante pensée on l'avait vêtu de ses habits d'enfant de choeur et c'est ainsi qu'il a été conduit à sa tombe:

Les funérailles ont eu lieu mercredi matin à 10 h. M. le juge Roy con- duisait le deuil, accompagné de son fils Paul. Une foule de parents et d'amis étaient présents.

Le cercueil était porté par six pe- tits amis de Laurent: Claude Sumner, son cousin, Pierre et Henri Brunet, Jean et Joseph Boux et Edouard Da- vis. Une vingtaine d'enfants de la Maison-Chapelle portaient des fleurs.

Mgr Jubinville chanta la messe,

accompagné de MM. les abbés Brunet et Lévêque. Mme Dugal touchait l'orgue.

Le jeune défunt a été inhumé dans le cimetière de la paroisse, près de la Cathédrale.

2-2 —

Société d’Horticulture de

: Baint-Boniface et Norwood

La Société d'Horticulture de Saint- Boniface et Norwood tiendra sa neu- vième exposition annuelle les vendre- di et samedi ?2 et 23 août à l'école Taché. On peut obtenir des program- mes et des formules d'entrée en s'a- dressant au secrétaire, R-H. Green, 225, rue Kitson, tél 201855. “1 y a des prix pour fleurs, légumes, plantes en pots, miel, pâtisserie, tricot, tra-

itiste).

coule en abondance tout autour &e Saint-Läsare; mais cela ne veut pas dire qu'elle coule dans le village de

Saint-Lazare. Souhaitons que si le

ment sincère à la Liberté pour l'em- pressement avec lequel e‘le reçoit tou-

ljours nos rapports d'activités. Ur

merci à tous nos bienfaite et anus des pauvres de Saint-Boniface. Mine O. FAILLE, Secrétaire. Œ— - La Chorale de Sgint- + Bonifnce

PETITES NOTES

Mie Alberta Bernier a reçu à l'heure du thé, dimanche, eri 1 de Mile Madeleine Mager, à l'oscasion

[le son prochain martage, Les salons

Staient décorés de fleurs d'été et de qzuirlandes mauves et jaunes. .Ser- vaient le thé: Mmes C.-C. Bernier, J.- %. Cyr, J.-M. Picard et A.-A. Pru-

les inathématiques aux PP.. Adélard Shicoine et Henri Boileau, ln rhétori- que au P. Roméo Bergeron, les belles- lettres cu P, Achille Brunet et la mi- hode au P. Marcel Dufresne.

a —

va-t-il revenir à la politique provinciale?

‘

d'homme, aidées de Miles M.-J, Ma- Régine, Sas. — 11ent ponsible que er, C. Buote, F. Gosselin, C. Béchard | ‘’hon <Chark EX. Dunping, midistré * V. Couture. Mme P. Buote cou-|des fliances, défait aux élections du

ait les glaces. Une soixantaine

"tan- [28 ju'Net, revienne à la politique dans

vitées ont répondu aimablement à l'in- |‘n Saskatchewan comme chef du par!i

vitation.

Elles ont présenté à la fu- libéral provincial. On rapporte qu'il

‘ure mariée une magnifique coutel- | serait disposé à accepter une invita-

lerie.

tion ee se mettre À la tête de l'oppo- sition. Un nouveau chef du parti

M. et Mme J.-Arthur Lane sont re- | libéral sera chotsi à une grande con-

venus d'un séjour de deux, semaines à Winnipeg Beach.

_: . Mariage

puits qui est à se creuser À la créme- rie ne donne pas l’eau suffisante, l'on puisse faire ‘venir l'eau d'ailleurs. vaux de fantaisie de toutes sortes. Téléphonez pour les détails et n'ou- bliez pas la date! 0" 200 -0 —

Service anniversaire de l’ab- bé Aléxandre d’Es- ‘ chambault

Le service anniversaire de l’anbé Alexandre d'Eschambault aura lieu à la cathédrale de £aint-Boniface, sa- medi prochain, le:# août, à 8 h. 30.

————tD50 — —

Rapport annuel du Cercle

Sainte-Elisabeth

L'assemblée des dames du Cercle Sainte-Elisabeth # eu lieu dimanche dernier, en présence de Mgr Jubin- ville, président honoraire du Cercle, et de plusieurs membres anciens et nouveaux. Le rapport des activités de l'afinée y'fut lu ét en vdici un ré- sumé: É

Familles visitées, 82; familles se- courues, 59, de 3 à 14 personnes.

Donné à la Société Saint-Vincent de Paul, par l'entremise de Mgr Jubin- ville, $76 (profit d'une partie de car- tes avec la Société Saint-Jean-Bap- Donné cinq paires de lunet- tes, dont une payée pàr les dames dre la Fédération et une par les de- moiselles de la Ligue.

Le profit du “Fresh Air Camp Tag Day” nous a permis d'envoyer 30 en- fants, garçons et filles pauvres et dé- biles, au Camp Morton pour une se- maine. Le “Christmas Empty Stock- ing Fund”, de la ‘Tribune’, nous a donné une valeur de $183.85 en linge d'hiver. Nous ‘avons distribué linge

‘de corps, linge de lit, articles de clas-

se, trois lits, une machine à coudre, une table, deux voitures d'enfants, une layette, valeur approximative de $962.12.

Reçu en dons particuliers, $99.11.

Reçu d'un groupe de dames fran- çaises, produit d'une partie de cartes, $30. ,

Reçu des Demoiselles de la Ligue, valeur de $20 en linge de corps.

:Reçü'des enfants de la Maison Cha- pelle, fruits, bonbons, linge, valeur de $20.

Reçu des boulangeries Bryce, Ca- nada Bread, Speers Parnell,, Matt Thompson, plusieurs beaux gâteaux de Noël. "

Les grandes parties de cartes nous ont donné $184.85. Les petites par- ties privées données par les dames âu Cercle, $164.30. ,

Nous avons en réserve nge et chaussures, valeur de $40; en banque, $141.45.

La quête de la Guignolée, montant approximatif de $32G en linge et épice- rie, a été distribuée dans 60 familles par l'entremise de Soeur Clermont, visiteuse des pauvres, et par les da- mes du Cercle.

Nous avons trouvé de l'emploi pour huit personnes dans le cours de l'an- née. &

* Election

Vint ensuite l'élection des membres de l'exécutif pour l’année 1930-31.

Proposé par Mme Dumouchel, se- condée par Mme Faille, que Mme Hen- ri Painchaud soit élue présidente en remplacement de Mme J.-J. Daoust, qui démissionne. Mme Painchaud est élue par acclamation. Les, autres membres sont élus comme suit: lère vice-présidente, Mme Daoust; 2ème vice-présidente, Mme Ledëux’"setré- taire, Mme Faille: trésorière, Mme

Chorale vendr2di soir, 8 du courant, à 8 h. 30 précises, dans le sous-s0l de la sacristie. Il n'y aura pas de répétition. Il s'agit de voir à l'orga- nisation de notre pique-nique annuel, et nous désirons que tous les intéres- sés soient présents à l'assemblée, de même que nous voulons les voir pren- dre part à la fête, Vendredi soir donc, pour une demi-heure seulement.

; LE PRESIDENT.

ÉD -2——

A l’Institut Collégial Saint. .. Joseph Résultat des examens de musique obtenu par les élèves de l'Institut Col- légial Saint-Joseph, en juin dernier, au Conservatoire de Toronto. Les examens étaient sous la direction du distingué professeur, senor Alberto Guerrero. Piano

Associateship-Teachers (A.T.C.M.) — Honneur: Simonne Huot, Solange Jodoin.

“Intermédiaire” — Honneur (ière classe): Helen Berg; honneur: Ger- trude Dubois, Lucienne Bédard; pas- sé: Louise Guertin.

“Junior” -- Honneur (1ère classe): Anne-Marie Cusson; honneur: Virgi- nia Dupuis, Katheleen Leng, Lucienne Bouchard, Elisabeth Gigot, Renée:

Deschamps; passé: Jeannette Pau- wels |

“Primaire” - Honneur: Gertrude Senez, Lorraine Bourque.

“Elémentaire” — Honneur (1ère classe): Noëlla Raymond, Yvette De- cosse, Thérèse Lavoie, Marita Laflè- che. ne théoriques ‘

“Intermédiaire rtfionie et ‘“‘Mu- sical Férm'" — Hônneur: Sojange Jo- doin, Simonne Huot.

“Junior”, harmonie et contrepoint — Honneur (lère classe): Lucienne Bédard, Gertrude Dubois, Helen Berg. Harmonie — Honneur: Katheléen D'Neil; passé: Ellen Giroux. Contre- point Honneur: Louise Guertin, Cécile Toupin. Histoire Honneur (1ère classe): Katheleen O'Neil.

“Primaire”, théorie Honneur (1ère classe): Thérèse Laurendeau, Juliette Couture, Irène Fonseca;. hon-* nçeur: Marguerite Muller, Annette Hince, Blanche Rodriguè; passé: Jeannette Mathieu, Antoinette Guer- tin.

“Elémentaire, théorie —-

—

HOMOMOMOMOTOMUR

Honneur (lère classe): Elisabeth Gigot, Hélè- ne Blais, Beatrice Woodworth, Yvon- ne Beauregard, Katheleen Leng; hon- neur: Françoise Béchard, Edna Gi-

Le 28 juillet — Louis Joyal, fils de Louis Joyal et de Georgina Corbeil, et Bessie Wilson, fille de James Wil- sen et de Sophie Prawse, de Winni-

peg. ,

0 23 2

Baptêmes

Le 31 juillet Georges, né le 20, enfant de, Victor

Labelle et °e Josephine Sutherlanil. Marguerite, un magnifique chevreu'l

Joseph-Placide- # duelques jours.

rention qui aura lieu à l'automne. RCD —

Course originale entre un chevreuil-et un train

Une course originale entre le con- voi tout wagon-salons du Pacifique Canadien, venant @e Mont-Laurier à destination ce Montréal et un ch*- vreuil, comme on en voit de si beaux spécimens ans les Laurentides, a été le spectacle qu'ont pu admirer les voyageurs de ce luxueux convoi il y En arrivant à la courbe cn fer à cheval, près de Sainte-

Parrain, Jacques Sutherland; marrai- [dti broutait paisiblement près de ln

1e, Mme Placide Sutherland: « Le 3 août -- Philippe-Ferdinand-

{voie ferrée, fut tiré de sa, quiétude var l'arrivée © train.’ La ÿête leva

Ju!es, né !e 26 juillet, enfant de Jean- la té‘e, puis, comme fascinée par l'ap-

L.-P. Thibeault et de Marie-Blanche Lamy. Parrain, Arthur Renaud: marraine, Juliette Turenne.

Le 3 août — Joseph-Louis-Lauren:- ‘rain.

Romén. né le 30 juillet, erfant d'Ed- mond Lépine et d'Aldina Ladéroute. Parrain, Jules Vermette; marraine, Celina Riel.

>Le 3 août Anhe-Marie-Eloïse, née le 31 juillet, enfant d'Eloi Gu-

gnon et de Marié Fabas, Parrain, | Tes Plus beaux endroits de chusse et

nroche «le la locomotive, demeura là immobile jusqu'à ce que prenant son flan, elle partit d'un trait en avant Gu, La Course aurait duré long- ‘emps, si Jc sifflet de la locomotive r'eût effrayé l'animal qui quitta alors a voie pour s'enfoncer dars les brous- sailles. ;

On trouve beaucoup de ces sveltes animaux Cans les Laurentides, l'un

Joseph Fabas; Marraine, Eva Bonin. de pêche au nord de Môñtréal, aui a

Sépultures

le 28 juillet Inhumé dans le ci- mtière fe la paroisse, le corps d'Al- fred Rélanger, décédé le 26 juillet, \gé de 57 ans.

Le 29 ïiuillet Le Corps de Mar- elle enfant e Timothée Péiissier &t de Marie-Anne Comeault, décédée le 28, Agée de 6 mois,

Le 20 juillet .Le corps de Lau- rent Roy, enfant du juge L.-P. Roy

et de Pauline Prud'homme, décédé le à

26, âgé de 10 ans et 2 mois.

LA VIE AU COLLÈGE

Les changements Voici les principaux changements

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nous permettent d’éffectuer vos remises. .

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Avis aux Créanciers

Succession de Denis Hébert, bureau e poste de South Junetion, province -du Manitoba, homme de nuction de che- min de fer, décédé.

LES CREANCES contre la

TOUTES succession ci-dessus doivent être enre: gistrées à la Winnipeg Trustee Com- pans of Canada, son bureau, 322, rue

ain, ville de innipex, province du Manitoba, le ou avant le 10 septembre 1930

Daté À Winnipeg, Manitoba, le ler

août 1930 THE WINNIFKG TRUSTER COMPANY OF CANADA, Administrateurs.

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Capital verné et réserve, *14,000,000 Aetit. nlus de °1554600,000

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SSOPF, Gérant

Dans les pays qui ne produisent pas assez pour leur consommation et sont contrainis d'importér des procults

exig-rait/ la collaborätion et

menaires que nous ‘brodui-ons.

en faire aotre

Tout _€ d'abord, une constatation: c'est Que, avet un revenu sensible- ment plus bas qu'avant la guerre l'agriculture n'est plus à même de réa-

.iser les économies récessaires pour

développer l'exploitation, et même les

. grieuiteurs se volent quelquefois cn-

traints d'évorner -leur capital pour vi- vre.. La.causé principale de cette dé- tresse v'ent de la dispropirtion entre lea fréés ‘e-production et les prix des denrées agricoles. Ceux-ci, depuis la

- fmerre, sont loin ‘(d'avoir monté au-

tant que %e.eoût de in production. Mais fl-est difficile d'abaîsser le prix ile revient, parce que l'agrieuiteur n'a aucun moyen de comprimer ses éli- raënts les plus importants: salaires, roôtodes :matièrés prerûtères, imvû!s, tharges socidles, Il n’a donc d'autre cspoitque de pouvoir relever le prix dle tes produits et d'en développer 14 consommation. Développeriient possible? ,

Mais co,développement est-il. possi- b'e? Jlne suffirait pas pour cela d'a- méliorer les salaires et les revenus de la Fopulation, C'est ainsi qu'à me- nure' que le niveau de vie s'élève, !a co tion du pain diminue, Celle de ÎA viande tugrnénte au début, ma's cette augmentation même est limités, pirre que. les Classes les plus”aisées ont uñe téndnnce à varier leurs mé- #ud fu Cétriment des denrées essen- tiéllés. “T1 ne faut donc pas s'atten- dre à uk aceroïssenient bien, sensible de in conborBihia tion. des ‘denties ali-

Aütte débouché ? La question se présente sous un

autre aspect chez les millions d'indi-A de tous es pavs. en Chine, aux Indes, au qu'il indique:

vidus qui,

Japon, dans le Proche-Orient,

en |l'on soit parvenu à grouper

c'est qe FEtat s'engage à neñeter ‘a récolte à un prix garanti par lui. Tel

en le régime qui existe èn Mutsse)éutebles Elles nous montrent, en pour le blé. La sciutfon est beaucoup | tout cas, À quel point Je Chaos actuel

moins facile dans les pays ui sont

expo:tateurs, parce qu'ils font pas|entièrement d'accord ‘avec ‘lu quand

le moyen d'agir -sur le-prix mondial. Les primes à l'exportation ne peuvent loyer que pour de faibles quantités, us peine d'entraîner une-charge con- siérable pour l'Etat. Certains pays ont constitué des organismes de vente ‘plus ou moins. importants. Mais, en général, fils sont incapables d'exercer une action efficace sur-les prix, com- me le constate à son détrinent-te fa- cu ‘‘pool” canadien.

Politique de concession I1 n été question que les Etats. in- dus:riels européens fassent des con- cesssions aux pays agriculteurs de l'Europe, Ce manière à les favoriser contre Îles pays d'outre-mer. Il fau- dra:t pour cela que l'importation fût, dans chaque pays, confie À un mono- ocle d'Etat. Mais une pareille me- sure a peu Ce chances d'être jamais adop'éte, parce que les pays intéres- és, toutes les fois qu'ils en auraient le moyen, et ce serait le cas pour les Eta's-Unis, décideraient des rep-é- sa!lles contre les articles industriels, On en revient donc à l'idée, pour évi- ‘er la baisse des prix, de diminuer la production. Rôle de la Soctété des Nations Le Dr Lauer se demande si ce ne serait pas le rôle “e la Socié‘é des Nations de chercher le moyen de con: cHier.les ‘intérêts des. pays, exporta- eurs de céréales âyec ceux %es pays importateurs, tout en assurant une extstence acceptable aux’ agriculteurs Voici la solution “Supposons, dit-il, que fous les

MESDAMES,

On -ne donnes que des BIL- LETS NEUFS’ en monnaie r'Aix stations de la British American + . ‘une simple indiesatton du genre de ser- vice qui est pleinement digne dé la haute qualité des pro- duits de ln British American.

MBHLABURE QUALITE

MEILLEUR (SERVICE ‘PAS FPAUS CHER QU'AIL- LEURS

ciéie des Nations, , Telles sont ‘les principales idées

qu'e-pose le directeur de. l'Union suis-

sèstes paysans.

11 dit que, s'il est un dominé où Jes vieities théories ‘+. Ja Îbre’ concour. rence, re le liberté du commerce, du laïsser-faire et Cu Jaisser-passér ont failli, c'est celui de la formation des prix pour'les produits agricoles. Antoine de TARLEF:. La “Croix”. | : —— 20h Se —

Belles perspedtines. pour l

Depuis notre cernier rappoft, 24 juiilet, l'Ouest à eu dela chaleur; des averse#-et même “e bonnes pluies. La précipitätion a été particülèrement lourde dans le Manitoba méridional, le centre te la Saskatchewan, le cen- tre et l2 nord de l'Alberta, ‘le terri- toire qui avait déjà été généreuse- ment arrosé la semaine: précédente. Les premières baisses de température de Ja saison ont été constatées aux “atiofs êu nord.et du sud de l'AI- er:a et à Vidora, Saskatchewan.

L'état Ces cultures montré une nou- velle amélioration, particulièrement

‘Jens les régions centrales de la Sas-

‘atchewan etde l'Alberta. Des ge- lées suffisantes pour nôifcir les pom- mes Ce terre sont constatées À ‘a sous-station de Beaverlodge; dans le district Ce Grawrde Prairie. IÎly a eu d'un à sept degrés Ce froid et le grain doit en souffrir, mais on ne sait pas encore dans qué!le Mesure. Avéé the température favorable, la rouille de la tige fait des progrès sérieux dans les blés touffus Cu Manitoba, mais n'a

(BRITISH AMERICA

GASOLENE

| PENDANT LA ANS UN SYMBOLE | DE SERVICE SUPERIEUR

Chaque année des milliers nouveaux de pro- priétaires d'autos apprennent à recon- naître le signe de la British American comme l'enseigne d’une compa-

gnie dévouée

pour cent; : Pas de,dhangement dans

H'Ouest.

! “L'état dus a-été favorable au développement de 1a rouille de.la tige au cewrsié la semaine derujère. L'in- fection à fait: de grands progrès dans lés bléé ordinaires du Manitoba. Des champs bten nourris dans le centre et le sud du Manitoba sont fnfeetés ce 30 À 75 pour cent. Les dommages sont déjà visibles. Les blés légers sont mois affectés; Quelques champs de variété hAtive seroht prêts ‘àcow- per la semaine prochaine, Quelquek traces de rouille seulement dans le blé Durum. La roufile de la tige ap- rarait sur l'orge,"aHant de 5 à 35

Lois des engrais: chimiques: Loi des semences -+ octcbre : 1928. Loi des produits Jaitiers —— 1925. Loi contre les parasites ce l'agri- suiture. - Loi de l'industrie taitière. Loi des plantes-racines potagères. Tuberculose bovine, Règlement con- zernant l'établissement ‘et le main ‘eh de Zones réservées pour l'extir: ation de la: } Règlements établis sous les dispo sitions €e la loi des animaux de fer- né et leurs produits touchant le clas- sement ét la vente des oeufs. |

la situation €e la voile dans le nord- ouest de la Saskatchewan depuis le Pendant les orages 25 juillet. Dans le eat, de la Sas- RNCS

katchewan, la! rouillt #'avaicé avec rapidité, l'infection atteignant de 1 à 8 pour cent du blé et de l'orge, el les ptstules ‘dppardissuint ‘du ‘co: dés “plantes” LA! rédffté ‘de la feuttie | a fait son apparition ‘en ‘Alberta, qù on n'a pas Encdre constaté de rouille de la tige.” I

: M. l'abbé Morçtx, dans le : “Petit Journal”, nous donne quélques stges conseils:

tions que j'ai faites depuis vingt-cinq ang, que d’une façon générale, e ton” nerre tombe en houle; | conditions, le fluide condensé subit | ‘'actiowi:ui moindre coutarnit ‘d'air: £vitez conc fe vous placer près d'un poêle rmétallique, ou entre une the- minéé et''unc porte. Asseyez-vous On pourra obtenir gratuitèment les | plutôt : dans l'angle d'une. pièce, loin publications ci-dessous en s'adressant'| d'une canalisation d'eaü.ou de gaz ou | au Ministère Ce l'Agriculture, Servicé | même. d'un simple fil électrique, et en | ldes Publications, Ottawa. N'oubliez |évitänt ce vous appuyer à ia muraille. pas Ce demander ces brochures fran-| Si vous possédez une antenne exté- çaises en éçrivant-en votre langue: {|rieure, mettez le fil à la terre. Assolements pour les districts de De même, coupez le courant À vo- culture sèche au”Canada. tre compteur, si vous vous éclairez à Betteraves fourragères, production | l'électricité. Non pas que, fils élec- de la graine. triques ou fiüs d'antenne attirent la Bineuse à barre, la. | oudre, comme, on -l'entend souvent Blé à }a ferme expérimentale de répéter, mais parce que sj le tonne re Brandon, Manitoba, recherches sur le, |torobe loin de votre habitation:sus un 1889-1923. fil rehé avéc votre appartement, il B'é d'Inde, pour fourrage ou ensi-|:e .produira.<hez vous une sorte:de l'age. Brome

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‘ellement élevé qu'elle produira des nêmes effets que la chute directe de j'a foudre.” Enfin, évitez les arbres, éloignez< ous des troupeaux, ne prenez.ni.en- ‘ant, ni chien, ni chat gur:vos genoux,

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0% Venna Guénette Académie Pravencher 40. r———.MCOUVeNt de Saint-Fra i 168. Roiwés aber Académie FProvencher ‘1. RRPEL RE" à le du {110 Charles Bédard Académie FPravencher 42 - 111. Jaeauelins Benoit Académie Saint-Joseph - 43. 1] 112, Antonio Leclerc Académie Provencher ‘1 : 6, 112 Albert Gaden Académie Provencher 45. M 69 114. Norbert Laurence Ac&démie FProvencher 6 s | Des ; 11 pe 116 Ernest Dean Académie Provencher 7. Aurèle Lacasse _: ____ sn Ecole ré … th ESRI CL RARRP: 1 ss li. Heëttor Couture j Académie lProvencher 4%. Bernard Plante __ _ —_— Ecole Lavoie, Saint-Boniface - ee cle ES +. “ 114 Dertils Besudet Académies Provencher 49. Thomas Cadieux …. __— Ecole des Deux Pol Le ; NT 3 2 AE : Æcole Fa si ui . ee 1126 France Gatin Académie Saint-Joseph 50 Marie-Denise Valois . Ecole Ott k ,, Annetté CO - d : ges ; : 4 11% Léo moureux . Académie Provencher 51. Fernande Gauthier - Ecot % LL à de — Bébé ne profite , 120 Jean Vinetie Académie FProvencher 62. Georges Saurette .- Ecole des Deux Pot c CN 4 _Ler r , \ ‘f121 Murage Couture e Académie Provencher 53. Pierre Gautron _… Lot print le Dand Haywood : ! rs er - Eco moe 4 L y j Voyez 12?. Léo Boivin 4 Académie Provencher. st. pirthe Pyjneen non Dterèurse, Ch Porrs-oim ss Ti L vd CE erer rige … Hs » ; au — —Ecole at-Louls B, N-D.-de-La | ; L Se . Vie GRADE (Canne B)—Médaile de la Société Suint-Jenn«Baptinte ange Mere bacré-Coéur, Winnie, 6: | verger: “ de Saint-L t 95 ST Murics Roches —: RER — 2 à ms . eye Rs er) ER 9 bébés ne Ÿ Jsabél érrien Couvent de Saint-Lauren : en - L : Eco Les R Free MR WP mm € École du Sacré-Cheur, Winnipeg Ée +4 + ee ns vs “ 4 les voies di 19 gi Bolton Couvont Ge" Baln Pramgois Navier 32 | ae" D RARE offert par le Gouvernement @éris RÉPER s sent coliques #-Noht Borge Î" éouvent de Sainte-Agathe s2 tt } Fernande Paquin, le du Sacré-Coeur, Winnipeg, Grade VI, Classe H L 6. Léondid "La mie - Couvent dé Sainte-Agathe #1 ». Y- : y + H 1 tiermaine ri , Couvent de Den Enpeine s1 Ve GRADE (Classe A)—Médaille de ln Société Saint-Jeon-Hapiinte ë précouisen 5. Lepise Arnal ? Coavent de Phpngntes : 1. Zéphirin Mognan Le mssarenar :- DL és millions de ‘ « Couvent de Ssint-François-Xavier he - Couvent nte-Anne : ve Nr ne dt, : Couvent de Ha nt-Charies 50 | *2. Jeas-Haptisie Doutre . u Académie Provence 1 r rrez bd pee 8 votre bébé. NT. Gustave Palnchaud g': Couvent de Fannystelle 950 | *°3 Angline Sicdtte Couvent de Saint-Adolphé mé 1 # ques gout d +12 Simone Manseay ° rs Couvnt de ellter_. 65 | 4. Paul Rodrigue - ï “4 offensif «11 £a Sicotte ouvent de Saint-Pierre-Jolys 83 5. Margerite Kreits . 1 61 £ en ün 3 14. Yvette Morisaselle Couvent de Fannystelle s7 6. ‘Paulke Simon _—.. Académie Saint-J ne # Î ét le 15 bDonst Biiodeau Cuuvent de Sainte-Astithe 66! °7 Alice Bernier Couvent de Sainte- op # Ag 16 Gilberte f'iché Couvent de Fannyatelle s6 $. Alice Gaudreau : Académie gint-Jont 1 “ doses. digérera 17. Gülberte Lavergne Couvent de Saiht-Pierre-Jolys 55 s. sp! Théberge A ie int-J ’ Î 5! santé s' 18% Thérèse Mulaire Couvent de Saint-Fierre-Jolys ss 10. Ro Proulx FEvqs A £ i 4 1% Malvinas Dorge . Couvent de Saime-Agathe 55} 41. Jacques Monder à : A "74 vrait. Afin t 0. Marguerite Paradis Couvent de Stint-Pierre-Jolys 52] 12 Jeson Chavanne : ‘ A ie Satat-Joseph n voyez 17 JusePh Cahant = 5 HMubvent de Tränscoba_ El 15. J.'Taleler Lévêque _sActäémie Provescher .1 est bien 1! ‘

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Emilien_ Plamontion J ù “ant STE ù flexandrina Tafond Couveh 50 | EC LE ne ds ne cs 5] Le een d’Audubon, parfai- tement dressé, courut à la’ re- ‘cherche nu gp énour et ges Sal éan- rene rapporta un à un à son maitre Fhiion Mt: +R - E Couvent ‘dé 221. MERE vel et g. Te nt ne säns leur faire lé moindre mul. ns Ba tie | | Hôrtétise = RENE RU ne. : . Hervé Abgrall __ RE Couvert fi h ee Mais, dans toutes ses marches

Blay — Jénnne Ghut BARRES 4. Novia Heberbt sr ré t he rene & ME ES ne nn , 226 Jonaphat: Virtoent | et démarches, il était: épié par

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«vint l'ordre fatal de la retraite Les

masses germaniques s'enflaient tou- vVJbrs, que nous avions déja épuisé ! nos réserves. * Ah! Ja dochueuse rauinée à tra- * verse les guérets jonchés des corps des camarades qui avaient contribué à la f

orne Ace pe ren d'e rude 1

quel coopérèrent avée intrépdité fes unités territoriales. L'ingéniosité de-nos troupiers ne tarda.pas à trans. PAR ER: tra raih Sr AR, eur À re den terra.

fe le SAAB RARES ten k. glorieusement, ainsi qu'à Guise, niaintenfr intacte la souduté entre # troupes, en attendant que le faisceai {ûL assez solide. pour supporter F choc de l'envahissesur ct le briser uré irrésistible reprise de l'of’ensi

Et voies que s’entendait la pa attendue: “Désormais, plus, de avanger ou! mourir sur place” L'af mée entière. répondait à l'appel dang

s'étaient fondues en un iristant sous l'avalanche de nos obus fusants. Avec de tels éléments, nous étions sûrs d'en appeler d'un insuccès dû à trop “e hâte et à üne trop bd in- fériorité numérique! :

Le colonel de Hedtsberge, Mandant le 1896, inandàa les deux saint-cyriens et les complimenta de

te lettre, qui date de six vient €: me parvenir cs. matin: ce qui est, dans l'état présent des cho- ses, une transmission rapide. Je suis heureux de pouvoir vous en faire part. sans autre retard.

…— Merci de votre sollicitude, mon? Je savais trouver

ge A gr

de paille, hi constituait une

niche de repos, Les -raffinés l'abri

isesk du mue Lada 0 OS où Eine portière. :

vides de leurs vases jidures s'étâlaient sur ‘ îles

0F° {bourré es

ah LR pre aq ASE hrist, celle qui deva

phétie de Daniel, semer dans lés + d'enthousiasme, [saints l'abomination de la Crest Et les prêtres, FER

frémissement

gne commune .avaient, sufñ pour cie. "| Après la lotir < de l'ordre du er: de

Rrmerter un lien. solide entre. officiers |”

sieur l'aumônier,

inagts ou blessés, atteints par les

+ feux. de poursuite, tombaient près de "cétix abattus au cours de l'attaque. + Hesvé heurta lé capitaine Matigand, roulé au revers d'un talus et gisant, ‘l'épaule fracassée.

; 1 se pencha süt Jui, lé releva d'un effort.

1! Le blessé mürmura:

“Merci, mon ami, mais laissesz-mo "IR , Je vous embarrasserais, et vous .AVez À: assurer le salut de la compa-

. Moi, je ne suis plus bon à me «battre, qu'importe ce qu'il adviendra de mot!" ’

' Mais Ie Kernoël n'écoutait pas. D'ip. . bras ferme, il avait enlacé la ceintu- ‘re de son chef et l'entraïnait avec ui.

du capitaine vint à !a

‘réféoussse, et à eux deux {ls parvin- rént à un repli de terrain où s'offrit

| Sue: poste de bréncardiers. Hervé leur

corfia le capitaine, autour duquel tes

bris groupés de la compagnie aväient fait un vivant rempart.

. Quelques heures plus tard, l'armée cofamençait sa retraite pour repas- ‘sér tristement la frontière. A la tra- vérsée des villages, de sournois cou9s ‘dû feu étaient tirés sur nos arrière- garde qui croyaient avoir libéré d'an- ‘clips compatriotes, mais qui ne son- gtaicnt point combien d'usurpateurs ‘ellemands s'étaient intrônés au lieu ‘et place des habitants, émigrés pour deeurer Français. N'importe! :a ‘ mort semblait plus cruelle, vomie par

. les fenêtres de nos vieux bourgs lor-

rains.

Brémond, lieutenant de la compa- grie Kernoël, à l'étape rallia la trou- ‘pe. Renversé par un éclat d'obus qui, « heureusement, s'était arrêté dans sa sacoche mise en loques, il aviit sim- plement été étourdi par le traumatis- mw#; mais ses chairs n'avaient subi qu'une contusion qui lui rendait tou- tefdis la marche pénible. L'énergie de l'officier l'avait soutenu jusqu'à la rencontre d'une voiture d'ambulanre et lui valait de rejoindre son poste, 11 refusa de se laisser évacuer: sim- ‘ plement meurtri, il voulait rester à s0ù rang.

Heureusement, le cheval du capi- taine s'était retrôuvé:dans la retral- te. Hissé en selle, le lieutenant Jac-

ques Brémond eut l'énergie, en dépit

‘de sa souffrance, d'exercer le com- mandement de #n troupe. -de repli s'était opéré méthodique: mênt, protégé par les tirs de barrage dejl'artillerie. Sous les rafales de no- tre 75, l'ennemi devait se terrer et n'évancer qu'à l'abri des accidents du terrain. Enfin, épuisé par ses pertes tegribles, il abandonna la poursuite, etgnos troupes exténuées purent pren- dré du repos.

Hubert Gueschard et Hervé Le Kernoël se retrouvèrent sncore fré- ‘’migsants de la lutte et inébranlés

dags lour foi, malgré la cruelle issue ‘ de; l'aventure. Durant Ia bataille, chefs et soldats leur étaient apparus . si merveilleux, qu'il leur était impos- sible de mettre en doute la victoire fingle d'une telle armée. Certes, on ayait dû céder sous l'avalanche des réserves ennemies, mais quapd nos " forces, éparses encore, serment con- centrées, qui endiguerait leur choc ou fogterait leur résistance ?

Fa plus de leur confiah:e dans }s Vrieur physique et morale de nos fan- tassinaf ils étaient enthousiasmés par notre ariillere de campagne, L/habi- leté incomparable de nos candpniers à chcisiy lente: positions : leurs. fou dAyantes mises en bäétiérie, la précis . sion de leur tir, la violence et le ré

vu des batteries enfiemies ancanties avant d'avoir réussi à régler leur tir;

un compatrigte d'adoption. Vous avez su aimer les habitants de nos côtes, les servir par le: coeur et la plume, car personne n'ignore les belles pa- gfs que vous avez consacrées À notre râce de marins, et, en quittant, notre Pays, vous 'y avez laissé un fidèle, le decteur Le Goëla, qui, aimé de tous, ne permet pas de son côté que votre nom soit oublié.

— Je sais l'ami qu'il me fut et qu'il m'est resté, murmura le prêtre d'uné voix Pénétrée. À causer de lui avec vous, je revois ce coin de Bretagne atque], en dépit de ce qu'il y a souf- fu:t, pour ce qu'il y a souffert peut- ét-e, mon pauvre coeur d'homme res- te profondément attaché. La Breta- ge, ma spconde patrie avec l'âärméé; car, vous le savez, je crois, comme vous; officier dans m Et après que Dieu eut bien voulu r''accueillir dans son coeur miséricor-

d'eux, voici le régiment qui de nou- [veau me reçoit, et dans celuisci un fit - la terre dont je me suis exilé, Le C'el met donc toujours une douceur at" fond de toute. épreuve !… trop parler-de moi. iles peines À côté des anxiétés de Seulement celles ci seront p°ssagères, croyez-le fermemant, mes- La France sortira épurée et g:orieuse des calamités qu'il lui reste peut-être encore à subir. bout pour une croisade contre la bar- barie qui se relève, et, comme jadis, elle sera celle qui arrêta l'invasion, par Mérovée aux champs catalaur.i- ques, par Clovis à Tolbiac et à Vouil- lé, comme à Poitiers par Charles Mar- J'en ai la foi ebsolue, et je is dans vos yeux qu'elle est partagée de

leur belle attitude, visoirement Gueschard au commande- ment de sa compagnie, où lé capitai- légèrement blessé, ne tarderait

Le lieutenant était Il annonça enfin à Kernoël que le, dévouement dont il avait fait preuve à l'égard du capitai- ne Maligand lui avait été signalé, et ; [qu'il le proposait pour une citation à l'ordre de l'armée. , 1 les conigédia avec une poignée de main, en concluant:

“Après un .tel début, je suis à ja- mais sûr de vous.”

Comme les deux amis regagnaient leur cantonnement,

I maintint pro- ° yeux clairs, le coeur mé.

Des renforts avaient comblé les vk, des des précédents combats. noël et Gueschard regardaient avec une compleisance plus attendrie les compagnons qui luttaierit à leurs cô+ tés depuis le premier jour; mais ils faisaient aussi confiance à ceux ve- nus prendre la place des disparus. is les savaient de la même race, comp# taient sur l'entraînement de l'exem: ple et leur faisaient libéralement cré-

eût-il été jadis de nos ‘plus eurag macro ne ‘songeait. plus à traiter ses.chefs de traîneurs de sabre où da brutes galonnées, . Ils, les avaient vus }Ie Là l'oeuvre, s'étaient, réconfortés def zur exemple, de leur. constante sol |! Citude, de leur copscient..et volontaire be souci à partager leurs pri Île compris aus- si bien vité qü'en eüx. était la pre- mière garantie - dé’ leur salut; enfin, loin qu'ils eusseñt trouvé en ‘eux cette morgue affirmée dans les pär- plets antimilitaristes, terhité s'était révélée dañs l'action méme du commandement, qué ténÿ les’ coeurs -s'é o! mais débordaiént de gratitude: et: de confiance. Le chef était pour le sh Lsapé noñ Muni le er

| eue. Gino

étaient, mains, tides. rats, enträînés en

rieux, écumants de leurs, défaite. Vic- times innocentes, hosties saintes, dont le sang, et les douleurs avajent crié vers e Ciel et attiré sur les bourreaux les foudres vengeresses.

A Bon tour,

pag à reparaître. porté disparu.

par leë. camarades d'Hervé. Le: Ke! à

Hubert Gueschard voyait sa brillante conduite amie par une citation À l'ordre du jour, En reprenant de ses mains le drapeau si ficement planté par lui sur la posi- tion emportée, le colonel avait serré dans ses bras le peune officier et l'avait gratifié d’une chaude accolade, Bicn qu'à ce moment-là gne ne consacrât encore les citations, Hubert et Hervé se sentaient suff- samment récompensés Le l'honneur dé voir leurs noms -inse: parmi ceux des plus, pr

Leur joie s'augmentait, encore ce |je l'avoir mérité tous, deux, ct aussi de ta celle que témoignaient les lettres dès leurs, fiers et émus de. la façon doat les fils honoraient le nom léÿué paf Le héros tombé au Sou- an, le magistrat qui, s'était sacrifié à sa conscience, avaient engendré de dignes héritiers. :

Au fond du manoir breton où elle avait cloîtré son deuil, Mme Le Ker- noël usait ses veilles à prier pour !e. fils en qui ellé avait incarné les seules joies de son veuvage. , journées, elle les donnait à soulager les misères que le départ des hommes avait créées dans le payé. de largesses,

LA minuit, 1e”ije

Alors, sur toute la ligne, se dessinA la ruée opiniâtre, la réprise du ter- rain, un instant cédé, par la marée À chaque Vagué d'hom: mes qui venalt déferler sur le sol re- nquis sucçédait une nouvelle lame, poussant plus loin sa marche ‘ascen-+ L'uné après l'autre, elles se précipitaient, sants, où elles ne ke déthiratent que pour les submerger. pérey, entrant comme ume ‘étrave dans la mer et divisant les flots tefoulés; c'était Maunoury, ‘}flanc de Von Kluck et s'y accrochant, comme la meute aux oreilles du san- glier aux abois; C'était tant d'autres

une telle pat

réconfortés par , Gueschard toutefois se

t-ouverts, etc

“J'ai perdu r10on casoar!… reconnaîtra plus ea ; oi un Montmi-

est assez sel pour que je t'en cèce

Et.c'était d'Es- assez en ea Te

Me 47 -c de Ki prier ne pe à cette!

— Ah! s'écria best. dans l'histoire, une place à côté de saint Martin,”

Et le dernier écho de cette journée fut le franc rire de leur radieuse jeu-

tombant sur le 3 das, s0p où la surveillance de ue" cxaminait d'un aîr oblique le prêtre immobile et silencieux, çté. A il n'aimait guère les ‘ a ‘Pintard, né natif de 18 rs et plus fidèle: ha là Bourse du travail que dé sa s'il s'était même jamais d'en avoir une.

Poeme AG son att Villepreux #

Fhagit un “ChAUE à à l'abri. de} a cris du, sol, et une épalss& cou< |che che de paille: entre deux toiles de ten- to, servait de matelas. Dans les dé- combres d'uñe, maison bombardée, les hommes valent déniché un fauteui pour leur.officier et une porte à la- quelle Ces liens d'osier servirent de

Que sont nos pe-

Avant de s'endormir sur leur botte de paille, ils démontèrent le plumet en consolidèrent nouvelles touffés, qu'ils enveloppèrent pieusement dans un lambeau d'étoffe, afin de les retrouver intactes et frai- ches pour le prochain jour de bataille.

Quant à leurs gants blancs, avaient perdu le souvenir de leur pri- mite couleur; mais, sous les macules de la sueur, de la poudre et du sang, ils leur devenaient les précieuses reli- ques de leur baptême du feu.

Le lendemain, une tristesse les at- , Quand, à l'appel du départ, ils virent clairsemés les rangs de leur Soixante et'un‘hommes man- la compagni: chard, cinquante-sept dans celle de

Français embragés, que ja volonté du, généralissime giidait dans les voies complète, écrasante, l'évident mira- cle d'un nouveau Tolbiac. Quant à ses

Kernoël était encore mieux Sata! £e. Son secteur de tranchée, tracé fur la crête de la coiline, face à Mou- DHnETTouren. ouvrait ses boyarix ape

dégagement sur le flanc d’un ravin, Là, uné véritable cabäïe. de tronca d'arbres et de torchis ne tarda guère à s’encastrer dans le talus taillé à pic. Les ruines d'où provenaient le fau- teuil et la porte de Gueschard avaient, procuré aux, poilus de Kernoël üne fenêtre, qui s'encastra dans une baie let, luxe inouï, une cheminée édifiée avec les briques d’un four éventré par Au fond de la cabañv, dans trois alcôves séparées par des claycn- trois couchettes . s'alighèrén£. Le capitäine eut les honeurs d'un lit de fer découvert dans.la maison bom- Fr les logettes voisines furent aménagés avec des lits de camp. Des ls de fer, préleyés sur ceux accumu- s pour les réseaux de, protection, Ifarrondirent, sous les doigts d'un ar- en suspension qui reçut ume mpe à pétrole, cueillie dans la fer- e.borabardée., Un bouquet de pins, | ccroché au versant du ravin, était Heureusement placé ‘pour dérober aux dues et repérages de l'ennemi toute fumée issue la cheminée, et per- Tpettait-ainsj aux hôtes du. réduit. de. ä sécher à Ja sortie des tranchées boueuses ct de réchauffer leurs ali-

fuyaient éperdues jusqu'au delà de , où elles se cramponnaient, sauvées seulement du définitif désas- tre par l'épuisement des munitions de notre armée, qui, reins, harcelait paissait les yeux du spectacle de leur

que ne lui permettait guère la médiocrité de sa fortune, elie | de se dépensait tout entière de sa. per- sonne et partageait $es ressources avec le pauvre et l'orphelin., Son tuif. avait donné asile à d’infortunés refu- giés de la "noble: Belgique, chassé par l'invasion et arrivés dénués dé, toût. Mme Le Kernoël avait ouvert ses ar- moires pour les vêtir, et sa servante trempait plus abondante la soupe pour assouvir leur faim. ŒÆElle s'ingé- niait encore à porter queiques dou- les bienfaisantes paroles, toujours prêtes à monter de son coeur à ses lèvres, aux blessés qui commen- caient À arriver dans l'ambulance or gerisée par le docteur Le Goëlo, aidé par les bonnes soeurs, dans leur école naguère fermée à l'enfance, mais r° verte aux victimes, des combats, aux- quelles’ s'était adjointe ‘Nicolé, femme, depuis longtemps formée par |] lui aux soins hospitaliers,

“Poutguot me regärdez-yous “t “ion ami? me demanda-t-il,

— Mh foi, monkieur J'abbé, que ce n'est guère vôtre métier de ir où l'on risque sa, peau

—— Vous vous trorépez, mon bra répartit l'aumônier, notre place surtout là où l'on se ‘bat, pour assise ter les blessés et. ouvrir les éternelles aux mourants.

+ — Oh! ça! gouailla l'homme, c'e des histoires du temps, passé. Quand oh est mért, c'est bien fini!

— Groyez-vous ;mon ami? Alors t'est pour jouer une comédie que mof, et mes collègues nous risquons notre fie. à consoler les Agoñles? mue + étrange d'oser braver la mort pour faire triompher le mensonge. ! — Peut-être bien que vous y croyez, : Vous avez'été élevé dans idées, comme les femmes. Mais faire KDE SA PAF Un, né Qi à ja livres et par un soldat. : .

— Mais, répliqua l'abbé en sou. rent, j'ai été soldat, officier. méme, j'ai lu beaucoup de livres, assez pouf uhtenir mon brevet de l'école de guer-

baïonnette aux

- Vous l'avez dit, monsieur l'au- appuya Gueschard, :- vibrante, nous re $aurions douter de la Patrie, surtout après avoir vu à l'oeuvre n6s soldats!

l'hymne Ce la délivrance. sauvé kom- me au temps de Geneviève.

France fut debout dans un d'enthousiasme, més, digne des plus belles qui euss “jamais combattu sous ses drapeaux c* rendant grâces au Très-Haut, dont la protection nous renouvelait le pro- dige qui avait barré la route à Attila. .naguère égarées par les sophismes modernes, voyaient la main de la Providence dessiller leurs yeux aveuglés.

Ah! les braves eniants que l'on dire dégénérés, ct qui se montrent déjà les rivaux des plis nobles héros de notre histoire! Hier, messieurs, mes yeux, un instant embrumés par notre insuccès, se sont ‘luminés de fierté À contempler nos Is bravaient le mort avec la crânerie de vieilles troupes, qu'ils vissent le feu pour la première fois, et toutes les qualités de la race. qui semblaient étouffées sous l'ivraie des temps, s'épanouissaieat en une fo- raison éblouissante.…. paix sublime, forts du devoir accom- i, ils savent mourir! nie de ceux que j'ai pu assister n'a Tous ces mourunts rayonnaient de foi en la Patrie, tous martyrs semblaient comprendre que leur sang répandu sur la terre de France appelait sur elle la main secourable de l'Eternel...”

Dutant la nuit, de nombreux bles- sés.avaient été évacués sûr les ambu- ; mais combien avaient dû res- ter Ja proie des barbares! dant, atteint au cours de l’action, rà- contait que, réfugié dans une ferme, Îl avait vu, par une lucarne, les Alle- |: mands s'emparer d'un sergent fran- Çais hors de combat, Jui entourer le cou de la courroie prise; à son sac et le pendre, encore vivant, à Ja bran- che d'un pommier. tendait le. même sort, serrant 1a cros- > son revolyer pour: vendre au moins chèroment s& vie, quand ur?|. contre-attaque avait dégagé la fernie Frissonnant d'horreur, en dépit de s0n déchiré par d'obus, il avait recouvré l'énergie suf- fisante. pour se trainer, appuyé sur son sabre el un échalas, talonné par l'angoisse dé tomber aux mains d'un tel ennemi, (1)

Un si ‘répugnant adversaire méri- ‘ait, dès lors, la réprobation mondia'e et aurait dû être condamné à d'incxo- rables représailles. Mais les Francais ne sauraient devenir des assassins.

En cours de route, ciers, qui chemifaient ensemble, en tête, l'autre en e, furent dépassés

“avilier, coiflé d'un bonhet de police de capitaine, guêtré dé cuir jusqu'aux fou génoux, en arrière desquels flottaient ‘es pans d'une soutane à demi débou- A son cou se balançait un ua" d'argent

“L'aumônier volontaire de la divi-

Chaque jour, se courbaient aux pieds des aütels les fidèles raffermis et les oubliceux régénérés. Sur le pays pla-

Et l'adjudant at- , la main du Dieu des

Et avec quélle

Hubert et Hervé avaient vécu ces heures impérissäbles dans une fièvre qui leur erleva jusqu'à la sensation drs dangers affrontés. tour d'eux fauchait la mitraille, et-1's le vent des obus, prrmi la cinglée des balles, fussent sentis invulnérables. crouluit et s'embrasait autou . allaient toujours CT aque position conquise les jetait à ure ivresse dont {ls sc séntaient plus 73, affranchis % la fa igue, Leurr|- trouväiint des ai- Le leurs PE use se rafraichis- x agité par les- plis claquanis du rtrapeau, , tombé des mains défäillentes d° : hlersé avait été relevé ‘7 Guescharc et p'anté par lui, dans 2 charge finale, sur les coteaux de 1? Marne. Et les deux plumets des saini- cyriens, un peu éclaircis par la mi- .raille, met‘aient encore lf reflet de -urs derniers brins sur leurs fronts

qui avait son diplôme de la Croix- jouge, passait se5 jétitnées au chevet les blessés. Ba mère lassistait, mais ‘tait trop délicate pour de telles fai- Quant à Marthe, ‘op jeune encore, elle prétait son ‘concours aux oeuvres multiples que réslamajent aux oeuvres dé. l'heure, | M. Gueschard, divers comités \tsorbaient son indéfectitle activité { les ressources de sa vaste intellj-

Aucune ago-

Pourtant au- zues constantes. : - Vous! officier”. et maintenaxtf . Ah! elle est forte!”

Keïrnoël avait écouté en silence. LA oression de la mäin de l'aumônler sur son ‘bras l'invitait à ne pas interve-

Mais le troupier se tourna vers

Anh! les bornes heures dé détente, |: quand, après les rondes sous l4 pluie at sous IA mitraille, Güeschärd pou- vait, en voisin, #c retrouver axéc son ami et, deviser à l'abri, fimantes tebfues aux decns de l'être, en dégustant uhe -tasse brûlante de *até ou de thé, tandis qu'au dehors fait le yent, grinçait le vol des obus, <laquaitle-heur des hâlles dans | Parfols 1x visite de l'au- mônier venait les surprendre et !es L'abbé de Villeprèux arfi- vait toujours avec quelque lettre du pays breton, ,du tabac plein les po- thes, et s'en allait seulement après &roir vidé ses provisions dans les tre. gs ou'il aimait à parcourir avec Le H savait accoxpa- eh ses modestes mais précieuses Japon œ mot qui pure au

Ils devisaient ainsi, se réconfortani Puis Hervé songea qu'il n'avait pas présenté son ami à j'au- Au nom de Gueschard, en apprenant que le jeune homme était | pied: &ls du noble magistrat démissionnai- ré, de l'éminent professeur d2 droit à l'Université Catholique, le prétre eut ut élan sppntané pour étreindre dans la sienne !l» main du jeune officier. “Nous voici un trio d'amis, dit-il: laisse us dans sainte et forte garde!” Quand enfin s'éloigna l'aumônier, les Ceux jeunes officiers gardalent en bo p'alongé de la mâle parole de cet homme qui, comme eux, avait

Ainsi que les fils sur le front, tous, #1on leurs Sn ne: ‘seçvaient la Pa-

Bts mon lieutenant, c'est vtai

4 D

les deux off- Personie dans la famille Gues-

sard n'avait songé à-déserter son cste, quand les pouvoirs publics cru- sat devoir émigrer devant l'approche te l'ennemi. Mme Le Kernoël avait fFert l'hospitalité à ses amis, et l'an: ien magistrat, bien que tetlé de l'ac- ‘epter pour se femme et ses filles, s'était incliné devant. la volonté den fiens Ce rester À seg côtés. Aussi de saxigeé: fut-il libéré par la vic- étyt hors CE l'atteinte des barbares, et son fils comptait parmi les héros qui avaient sauvé le foyer familial Pour suprème bénédietion, Dieu le lui

avait gardé sauf, et citation ü l'or-

ueue de sa tro:!- > un singulier

La poussière cause l'asth

- Même un tout petit a.

“op'petit pour être À pe de 5e le 1 la vue produira des indescriptibles. Les parois tubes respiratoires se conti tent et il semble que le va v passer, Le remède Fes du - Dr FD 0 apporte un HA à cet états I p'ssages € tion norinale

x) Anttebique (Récit de l'adju- dant. secrétaire du colonel du 18e ce ligne. Combat de Messein

sion, dit Guescnard He” :

su galopant derri_:

= redevenir encore et dont le front, marqué par la souffrance ct rassré-

mères . ont Mother, Graves’

lerminalor, car _il n soulagé les petits et les e ren- dus pleins de santé,

“L'Herbe qu'on foule”,

ni apaishnS GS Qu

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» président de la Coopéra- |ie nord de ls province, otre 0 : mapièrés -— aux clients, en rendant accessibles des meubles et fournitures de maison de première qua- tive livre lepremier blé |vant une dépression de terrain qui lité par des prix réduits d’une manière surprenante — et aux manufacturiers canadiens, en les aidant

% de la saison “sait und ns Rorechgs-€ U A de er Lee industries en marche durant les périodes inactives et en trouvant un débouché pour ni: :

‘a \PYT - e 7. [| leur surproduetion. ; ".

— Qu'est-ce que c'est que cette dé. | Cet été spécialement, la vente de meubles d’Ea ton est un événement de première importance dans

cerçe AP que 20 vous de- Mn magasins Eaton depuis l’Atlantique jusqu'aux Rocheuses.

— Ceci est le lit d'un lac, répondit | ugure une distribution considérable, dépassant toute autre vente d'Eaton — êt toute entiéprise » |

indigène. : À . 1 re FAN elque ‘établissement canadien que ce soit. Les occasions qui ont été LL A dre RDF è — at-ce pose dfais où est pas L° e me s les ffres des arinées précédentes: Le: = 1 y'a eû-vier pique-nique-tet Far Hong Pous'lés- foÿers jaill — les" petits, coqüets et confortables aux mêmes ‘titres } ce ü Le que PRE Da dans © Ni Cm due | grands, implosants Ét Mäjestuctx— peuvent se Mmeublér et se ju mére en profitant de cette. | Mais” qu'estide que été bite --wente. Ils sont assurés d'un style et d'une qualité lnditoutables et et de valeurs nôn surpassées, sn. { A8 faire" das ‘1 dtspet: | À inégalées. 4

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ne répond pas et. pour cause. Le voyageur insiste, le ton de sa voix monte peu à peu: Puis, c'est la colère avec ses excès de fureur. L'au-

tre continue à faire. le mort. ivre de rage, le voyageur lui saute à la gorge, le secoue, le cadavre :s'é- croule, naturellement, comme une masse.. Epouvanté, craignant d'être accusé de meurtre, l’autreïsäisit no- tre Polonais à TPS, ouvre la | : = ee RL: juge. |-- Qu'attendez-vous ? Pour- {portière et jette; corps sur la voie. = : e d soumission. accep- [quoi attendez-vous ? On arrive A‘#a ville natale du dé- R ; à RÉEL Le prisonnier. — J'attends, mon-|funt. Le conducteur vient pour tou- ; 1, sieur le juge, que la navigation aérien- |cher sor £olis.

‘Quand vous construisez… cs Caro ré ee summer 4 | ne ;ptocurer au ffai une patente pour mettre des an-| Une“Jnquiétude folle s'empare de EMPLOYEZ VOTRE PROPRE À en chef, male nohces sur les toits. lui. Ildemande au voyageur s'il n'a-

VWux publies, des tracés bleus: (blue E 77 fints) en fournissant un,-chèque de Un jeu sans majesté vait Pas Ün. compägnon, de route.

Les rois jouent quelquefois dit Pas-| 7 Qui 68: ete, répond l'autre, out,

Lumièr e et Ener gie Electrique | payable NFardre ou"rainibtre dog ra: cu} dans ses “Pensées”, mais il est descendu ä la dernière sta-

-vaux. publics. Ce chèque sera remis si ; le soumissionnaire offre une soumission tion. * de 1 H dro régulière. » x Le président de la République égs- *# re d 4 Se lement. Jules Grévy excellait au bil-

Tête du conducteur. à ‘ N. DESJARDINS, dans votre maison et votre établissement d'affaires

Le juge (au vagabond). — Vous cure n'avez pas de moyens d'existence con- À is: e res: mn. . me aux, D bu: ur ta, l'Arate nus, je suppose que, comme tous les * Lg | 1 ra À ; AU an maitre re de poste, autres, vous allez trouver une excuse. e n le L: risonnie En rtainemen t, édifice . son dés douanes, Winnipeg, Le Pp ÿ F. Ce F t Le juge. — Bien, qu'est-ce que nov pe que dot lc'est? Pourquoi ne travaillez-vous

FA “on RES

CNE TS Le ES Rd

ñ prisonnier. — J'attends pour fai- quelque chüsè d'extraordinaire.

n — 2222 — Secrétaire. |laïd.

EAP CL M. Doumeçgue, en bon méridional,| Vient de paraitre: aimerait le jeu de boules. Il ne dé- L'Album Général de ls Manufacture

| KE: , testerait pas de faire installer un Française d'Armes et Oyclés de = MILLIONS DE DOLLARS ù rl boulodrome à Rambouillet. Lé jeu de Saint-Etienne, France re fee par son bas tarif d'électricité ? boüles est même légèrement parle- Gros volume de 800 pages, grand inentaire, puisque, cet été, nos séna-|format, illustré de 30,000 gravures et tetrs et boulistes se sont livrés à des

Cosdites îée ingénieurs de l'Hydro sur vos problèmes électriques D) pesant près de deux livres. la construction d'un édifice matches retentissants. -

“ } lie 4 “Domini ity, Man. 1 1- Téléphone 848 161 pr nn en One Men aureinére| Mais le- protocole, mis au courant

au Re LS porter sur Lonvalsgr des projets de M.-Doumergue, lui à,

RO TEE PUDRE pont + insinué qué le jeu de boules |

si ‘était pas compatible avec la dignité LU le de-

SEE . tielle, et, de fort bonne grà-

lé initére tr” Ce +4 tocte en é; M. Doumergue s'est associé à cet-

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taire. Maur des ns de CE te awa, le 25 juillet 1930.

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